Cent mètres papillon
Cent mètres papillon

Cent mètres papillon

la fabuleuse odyssée d’un nageur
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l’histoire

Larie est un jeune homme passionné de natation, il ne vit que pour « le kiff », la « glisse », la liberté extrême des mouvements de son corps dans l’eau. Epris d’intensité, assoiffé de vertiges et de victoires, il n’a qu’un rêve : devenir champion. Nous suivons son parcours, les efforts qu’il doit entreprendre, les obstacles qui lui faut franchir : le rythme effréné et la dureté des entraînements, le travail sur le mental et le physique, l’âpreté des compétitions éprouvantes... À travers ce personnage qui nous livre ses joies et ses doutes, c’est le portrait universel de tous ceux qui se battent et souffrent pour atteindre leur idéal qui se fait jour, à commencer par celui de Maxime Taffanel, auteur et interprète de ce spectacle, nageur de haut niveau devenu comédien. Des bassins à la scène, un homme qui persiste à écouter en lui l’appel des profondeurs, le beau chant des sirènes.

ce qu’ils en disent

J’étais nageur de haut niveau. Je nageais tous les jours. Durant ces années, je me suis rendu compte que la compétition me rendait mutique. Elle me faisait douter de moi-même. En m’éloignant des bassins, le chronomètre a disparu, la pression s’est évanouie. Rêver dans l’eau... cela est devenu un jeu, comme le jeu de l’acteur en scène. En étant comédien, j’ai retrouvé les sensations qui me faisaient me sentir grand dans l’eau. Cet univers aquatique qui m’avait privé de la parole, par l’expérience théâtrale, redevenait une source de questionnement sur la mise en jeu d’une parole en mouvement. D’avoir vécu toutes ces limites, inhérentes à cette pratique sportive, m’a ouvert un nouvel espace d’expression. Maxime Taffanel

ce qu’ils en pensent

Sur un rythme calculé à la seconde près par Nelly Pulicani, sa metteuse en scène, Maxime Taffanel livre une performance à couper le souffle, en accord avec les musiques saccadées de Maxence Vandevelde. Nathalie Simon, Le Figaro
Maxime Taffanel investit l’espace, transforme la scène en grand bassin. Danse frénétique, nage furieuse, il lutte contre ses propres limites et tente de se réinventer un autre avenir. Les mots résonnent, les gestes donnent à l’interprétation une profondeur. Nageur, il ne l’est plus, mais comédien oui, à n’en pas douter. Olivier Frégaville, Transfuge
Loin des bassins, il a trouvé sa voie, acteur jusqu’au bout des ongles. Un cent mètres papillon tout en délicatesse. Le Parisien

rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du jeudi 27 mars
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