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« une bombe comique digne d’un cartoon » libération
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l’histoire

Dans cette pièce sans musique, mais loin d’être silencieuse, trois danseurs évoluent en combinaisons moulantes devant un fond coloré. La conscience n’est plus le moteur du mouvement, l’individu au contraire est agi par le reste de son corps, parfois sans consentement. Leur danse se fait cocasse, désinhibée, le trio répète inlassablement les mêmes phrases dansées, qu’ils exécutent avec des mimiques ahuries. Se déploie alors un étonnant jeu de rythme et de construction, à la fois répétitif et toujours mouvant, sans cesse redistribué, restructuré, ré-envisagé. Un jeu-labyrinthe où tout est recréé, dans la naïveté, l’enfance du geste, la recherche d’une pulsation vitale. Un retour à l’insensé, à l’onirique.

ce qu’ils en disent

Si je désire aujourd’hui aller vers une forme de simplicité, c’est pour chercher à agir sans calcul, me débarrasser de la notion de sérieux, toucher à quelque chose de l’ordre de l’enfance... C’est un processus nourri par les notions de plaisir et de liberté, une recherche d’authenticité, de singularités individuelles. Une nouvelle approche, en assumant davantage la connivence et la communication entre les interprètes, et en privilégiant un certain rapport au jeu et à l’idiot comme impulsions d’écriture d’une danse à la fois pleine de frictions, de métissages inappropriés, de piratages incessants, et d’une légèreté inoffensive, détachée. Ayelen Parolin

ce qu’ils en pensent

L’hilarante farce chorégraphique soumet trois créatures sorties des plus exubérants Tex Avery à une rythmique supérieure implacable : une bombe comique digne d’un cartoon. Eve Beauvallet, Libération
Le mariage parfait de la liberté et de la maîtrise avec un humour qui n’abandonne jamais la grâce et l’élégance. Une sorte de rêve éveillé où chaque spectateur se sent complice du bal foutraque, fragile et fascinant dont jaillissent constamment le plaisir et la beauté. Jean-Marie Wynants, Le Soir
Ayelen Parolin explore l’humour avec sérieux, mêlant dérision et plaisir de danser, et questionnant subtilement les paradoxes de l’identité. Belinda Mathieu, Télérama
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