IMMERSION

IMMERSION

une nouvelle plongée dans les arts émergents
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IMMERSION est un volet de la programmation d’anthéa entièrement consacré à la scène digitale. Dans une nouvelle formule du début de printemps à l’aube de l’été, le théâtre ouvre ses portes à la création contemporaine sous ses formes les plus audacieuses et innovantes. L’heure est désormais à la transdisciplinarité, aux pratiques spontanées, individuelles ou collectives, en marge des courants bien définis. Le numérique rencontre l’émotion artistique et la création de demain se dessine entre art vivant et technologie.

IMMERSION invite à repenser le théâtre en tant que lieu. Le décloisonnement des disciplines implique une circulation autre à l’intérieur du bâtiment. En touchant à nos habitudes de spectateur, c’est la philosophie même du théâtre qui change. Par paliers successifs, l’IMMERSION s’installe à tous les niveaux. Les soirées IMMERSION se déroulent en trois temps : elles commencent à 19h30 par des animations sonores sur le parvis du théâtre, quand la météo le permet. Puis la salle Pierre Vaneck se transforme en salle de performance, de spectacle et/ou de concert, champ magnétique et d’expérimentation des arts numériques. Enfin, l’IMMERSION se fait ascensionnelle et se poursuit sur le majestueux toit-terrasse du 5e étage où le débat, l’échange d’idées, et l’esprit de la fête se prolongent dans un after animé par des DJs et des VJs.

En réunissant des artistes très créatifs, les imaginaires numériques s’invitent à anthéa. Chaque soirée est un voyage immobile pour un ailleurs sans billet de retour. Mettre le public au centre du voyage est une volonté. En IMMERSION, cette tendance se confirme comme lors de la proposition de la compagnie Underground Sugar autour de L’écume des jours de Boris Vian en avril 24. Ou à l’image de Vigroux et Schmitt qui mélangent pixels et poésie dans leur rafraîchissante Cascade. Et on se rappellera longtemps la thématique pianistique de Piano piano avec Babx et Adrien Mondot, tout comme des bricolages artistiques de cet artisan du numérique qu’est Sacha Gattino dans Le combinatoire à combines.

Pour mener à bien ces projets immersifs, cette année encore, anthéa s’entoure de professionnels avertis, tels Paulo Correia, metteur en scène et vidéaste, Sébastien Hamard du Festival Nuits Carrées, Frédéric Alemany du Hublot, le centre de création d’art numérique de Nice nouvellement installé au 109 et de Stéphane Moginot, fondateur de l’agence SoonCome, qui développe des projets hybrides à dimensions internationales.
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