For gods only
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une rencontre céleste
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l’histoire

Inspirés de la performance de Nijinski dans le ballet de Stravinsky, qui avait fait scandale en 1913, les « Sacre(s) du Printemps » d’Olivier Dubois ont pour but de célébrer un artiste dans un solo moderne et dérangeant, par un retour aux racines sacrées de la danse. Après avoir chanté la réunion des corps dans le baiser puis la culture africaine, c’est la danse classique et l’univers des samouraïs qui sont mis à l’honneur. Pour le troisième volet de sa collection « Sacre(s) du Printemps », l’agitateur de la scène contemporaine française et chorégraphe radical Olivier Dubois crée un solo époustouflant en guise de déclaration d’amour pour la célèbre danseuse Étoile du Ballet de l’Opéra de Paris, Marie-Agnès Gillot.

ce qu’ils en disent

Devenir une légende, c’est être volé de sa disparition. Diane Chasseresse sans gibier, Marilyn sans robe, Callas sans voix, un samouraï sans l’honneur du combat. C’est une étoile qui brille, simplement parce que celui qui la regarde ne sait d’elle qu’une seule chose, qu’elle est étoile... et cela lui suffit ! C’est une bête mythologique que l’on vénère et qui raconte notre époque. Peut-être parce qu’il nous faut encore donner sens à notre Histoire, des repères rassurants à nos civilisations. Alors, j’imagine Marie-Agnès en samouraï, assise. Elle attend, on l’observe. Autour d’elles, des têtes déposées, empalées. Trophées de ses combats, musée de nos dieux modernes...? Elle danse son Sacre, le sacrifice de la vie pour les yeux du monde pour qu’ils puissent enfin regarder en face. Olivier Dubois

ce qu’ils en pensent

Une catapulte dans la danse ? Appelez le chorégraphe Olivier Dubois. Placez-le sur orbite et le voilà qui se projette en dégommant tout sur son passage. Le choc est parfois violent. Le Monde
Olivier Dubois envoie valser tous les clichés sur le corps : il est non seulement devenu un remarquable interprète de compagnies de première catégorie – il a même été élu en 2011 parmi les vingt-cinq meilleurs danseurs au monde – mais il s’est aussi taillé un nom en tant que chorégraphe. Rosita Boisseau, Télérama
Entre rondeur et agressivité, sa danse est un coup de tonnerre lumineux et sonore qui réveille le public. François Delétraz, Le Figaro
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