l’histoire
8 Français sur 10 se connectent chaque jour sur les réseaux sociaux et les messageries instantanées en tout lieu et à tout moment du jour et de la nuit. Ces nouvelles pratiques modifient en profondeur nos modes de socialisation. Les risques associés à un usage numérique excessif ont été répertoriés. Les mises en garde se multiplient notamment en direction des enfants et les adolescents, pour qui le temps passé devant les écrans peut entraîner des conséquences sur le développement du cerveau, les apprentissages essentiels ou leur capacité d’attention. C’est bien à ce phénomène qu’est confrontée Maddie, une grand-mère aussi originale qu’attentionnée. Parviendra-t-elle à mettre au point son plan pour sortir sa petite-fille Diwali, une jeune adolescente, de cet enfer, et par là même permettre à sa fille Judith de retrouver une vie normale ? Maddie compte sur l’aide de son amoureux Jean-Michel pour réussir dans sa mission. Mais à quel prix ?ce qu’ils en disent
Quand Daniel Benoin m’a confié cette pièce : « regarde et si ça t’intéresse... », j’ai tout de suite senti que je tenais là une pépite théâtrale comme hélas on en voit peu. Dès les premières répliques j’en devine tout le potentiel : une écriture sèche, rapide, sans fioriture, des personnages remarquablement ciselés. C’est une première oeuvre, écrite à quatre mains, et pourtant, quelle maîtrise. Au-delà du style, remarquable de justesse et de sincérité, ce qui m’a séduit d’emblée, ce sont les différents thèmes abordés : modernes, actuels ; une cellule familiale explosée, des jeunes gens en rupture de ban, livrés à eux-mêmes qui se réfugient derrière leurs écrans, s’inventant une vie parallèle, virtuelle, dans laquelle ils s’enferment peu à peu ; et puis l’amour rédempteur, des jeunes, des moins jeunes et aussi des vieux. Autant de thèmes sérieux mais traités avec légèreté et surtout, surtout avec HUMOUR. Ajoutez à cela une distribution d’exception, Andréa, Pierre, Sabrina, Line, un cadeau bonus pour le metteur en scène que je suis. J’ai hâte d’orchestrer ces virtuoses. Si je devais traduire en un mot ce que je ressens à l’aube de cette aventure, je dirais : Jubilatoire ! Paul Chariéras