Dom Juan ou le Festin de pierre
Dom Juan ou le Festin de pierre

Dom Juan ou le Festin de pierre

la fin d’un mythe
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l’histoire

On ne présente plus Dom Juan et il ne cesse d’inspirer les metteurs en scène. À son tour, David Bobée se confronte au mythe et cherche à répondre à une question des plus actuelles : faut-il déboulonner les statues dont les histoires nous écrasent ? De fait, le décor qu’il a choisi donne à lui seul une indication sur la réponse du metteur en scène. Dom Juan évolue au milieu de statues monumentales, renversées de leur piédestal. Nous y sommes. Le parti pris est de montrer notre époque et ses interrogations, d’en donner une interprétation critique. Il s’agit donc d’une lecture politique de Dom Juan qui laisse toutefois se déployer les qualités narratives de Molière. Après Roméo et Juliette, Lucrèce Borgia, Hamlet ou Peer Gynt, David Bobée interroge avec force et conviction les grandes figures littéraires et historiques qui, à travers lui, nous en apprennent sur notre monde.

ce qu’ils en disent

Chaque scène représente quelque chose contre lequel je me bats depuis toujours [...] Dom Juan y est, tour à tour, classiste, sexiste, glottophobe, dominateur. Tous les endroits de la discrimination contemporaine se trouvent dans ce récit. Molière met un effet de loupe sur la violence d’un personnage principal qui, plus qu’un héros, est un être au sommet d’une pyramide de domination. David Bobée

ce qu’ils en pensent

Ce Dom Juan onirique et flamboyant est un grand festin populaire qui remet au goût du jour l’esprit de Molière, son rire et son mystère. Les Échos
Sa mise en scène offre une nouvelle lecture de la pièce, terriblement moderne, en pleine ère #MeToo. En proposant un plateau d’acteurs d’origines différentes, en dégenrant des personnages, le metteur en scène impose aussi sa patte, celle d’un théâtre engagé et politique. La Voix du Nord
Peu de doute que cette adaptation moderne, jalonnée d’intelligents glissements de sens, sera l’une des œuvres majeures de l’année théâtrale, avec son lot de scènes marquantes. 20 minutes

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