Dance marathon

Dance marathon

on achève bien les danseurs
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l’histoire

Comme elles l’ont fait en 2021 avec Breathe, Breathe!, Eugénie Andrin et Vanessa d’Ayral de Sérignac remettent en lumière un fait historique afin de nourrir leur nouveau spectacle. Il ne s’agit plus d’une folie chorégraphique survenue à Strasbourg en 1518, mais des marathons de danse qui eurent lieu en Amérique pendant la grande dépression de 1929. Pour les organisateurs de ces marathons dégradants, il s’agissait de faire danser des couples jusqu’à épuisement, avec la promesse d’une poignée de dollars aux vainqueurs. Dans Dance Marathon, il s’agira bien sûr de danser, mais aussi, et peut-être surtout, de deviner ce qui se passe pendant les pauses, quand les marathoniens, épuisés, inventent des bulles de chorégraphie qui vont éclore d’un couple à l’autre comme des flashbacks, pour raconter la misère et la pauvreté, la condition d’une femme maltraitée, la solitude… Un projet chorégraphique original qui s’inscrit dans la démarche participative de la compagnie Eugénie Andrin puisque 40 danseuses et danseurs amateurs antibois se joindront à 4 professionnels et 1 comédien pour créer le spectacle.

ce qu’ils en disent

Ce projet ayant pour thème les marathons de danse en 1930 m’est apparu comme une évidence, dans la continuité du travail mené précédemment dans Breathe, Breathe! En effet qu’ils soient contaminés par la peste dansante ou attirés par l’appât du gain, dans ces deux cas, des personnes lambda sont contraintes de danser jusqu’à l’épuisement. Dans ces deux propositions aussi, la danse est l’élément principal, elle n’est pas un moyen de raconter ou d’exprimer, elle détient un rôle à part entière. Eugénie Andrin

rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du jeudi 11 avril
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