Car/men
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les hommes sont des femmes comme les autres
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l’histoire

Il pleut des hommes dans les chorégraphies de Philippe Lafeuille. Depuis près de trente ans, cet artiste pluridisciplinaire et polymorphe se considère davantage comme un « metteur en scène du mouvement » que comme chorégraphe. Avec sa compagnie des Chicos Mambo, ses créations sont un terrain de jeu où les genres se mêlent : danse, théâtre, humour, arts plastiques. Et c’est en tutus ou robes volantées qu’il conçoit des spectacles exclusivement masculins tout en affirmant « une part de féminité ». Cette nouvelle Car/ men (car il y a men dans Carmen...) irrévérencieuse suit cette ligne d’inconduite. L’ouvrage de Bizet est ici revisité pour huit danseurs virtuoses et un chanteur haute-contre qui, avec fantaisie, tendresse et dérision, se jouent des codes dans un show chorégraphique enlevé mêlant humour, théâtre, chant, clown, théâtre d’objets et vidéo.

ce qu’ils en disent

L’idée de ce spectacle est née d’une envie : celle de retrouver l’Espagne où j’ai vécu dans les années 1990. J’avais envie de couleur, de légèreté, mais aussi de lumière et de joie. La musique de Bizet s’est imposée naturellement. C’est l’opéra le plus joué au monde. Nous avons tous en tête ses airs fameux. Je voulais que nous le redécouvrions sous un nouveau jour. Je continue de creuser le sillon que je trace depuis trente ans avec mes Chicos Mambo. Si je devais résumer la philosophie de ma compagnie, je dirais que je fais danser des garçons et j’essaye de célébrer ce qui, à mes yeux, est le plus précieux : la liberté. Philippe Lafeuille

ce qu’ils en pensent

Ces danseurs-interprètes savent tout exprimer, l’arabesque et l’acrobatie, la comédie, la colère et l’humour, la poésie et le sex-appeal. Catherine Schwaab, Paris Match
L’intention de Philippe Lafeuille ? « Carméniser » le spectateur, c’est-à-dire lui redonner la certitude après des mois de pandémie, que les salles de spectacle n’ont pas leur pareil pour passer du bon temps. À huit sur scène, ils emportent le pari. Ariane Bavelier, Le Figaro
Philippe Lafeuille et sa compagnie placent la danse au niveau de tous, sans sacrifier ni à la technicité ni à l’exigence, en y injectant ce qu’il faut de décalage, humour, et fantaisie pour embarquer la salle. Sylvain Merle, Le Parisien

médias

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