Le Ciel de Nantes
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chiara mastroianni brille aussi sur les planches
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l’histoire

Trois ans après la création des Idoles, Christophe Honoré retrouve quasiment la même équipe artistique, augmentée de Chiara Mastroianni pour ce Ciel de Nantes. Depuis longtemps Christophe Honoré portait en lui le projet d’un film autobiographique. C’est finalement sur un plateau de théâtre qu’il l’a réalisé. Dans un décor de cinéma désaffecté, la famille du metteur en scène vient assister à un film qui ne sera pas projeté. Sept destins sur trois générations vont alors dresser un portrait de famille où le besoin de parler aux êtres aimés décédés s’exprime avec une tendresse déchirante, naviguant sans cesse entre légèreté et brutalité, sans aucun tabou. Après avoir interrogé les figures tutélaires de l’art (Nouveau Roman, Les Idoles), Christophe Honoré dramaturge se mesure au passé familial, autour d’une question qui hante toute son œuvre : que devient-on après ?

ce qu’ils en disent

C’est un film imaginaire, un film sur ma famille que je ne me suis jamais décidé à tourner. Les personnages présents sur le plateau sont ma grand-mère, mes tantes, mes oncles, ma mère et moi. Ils regardent, écoutent, réagissent, s’interpellent. Par le cinéma et par le théâtre, ils revivent. Ils ont un avis sur le film dont ils parlent. Il semble que leur vérité ne soit pas la mienne. Christophe Honoré

ce qu’ils en pensent

C’est un moment comme Christophe Honoré sait en offrir, porté par une grâce, un art du romanesque, une légèreté magnifique. Fabienne Darge, Le Monde
En offrant le rôle de sa mère à son propre petit frère, le metteur en scène prenait le risque de manquer de distance. Au contraire, Julien Honoré, dans la robe de Marie-Do, nimbe le spectacle d’une ironie tendre. La clé sans doute pour oser ce récit fantasmé sous le ciel de Nantes sans avoir l’impression de les trahir tous. Emmanuelle Bouchez, Télérama
C’est une saga terriblement française, dense et colorée où l’on boit du Ricqles, on fume des Gitanes maïs avec ou sans filtre et l’on regarde Auto-Moto le dimanche matin à la télé. C’est sans doute ce qui fait le succès de la pièce. Chacun au fond peut y trouver un bout de soi et de son récit familial. Ariane-Combes Savary, France Info
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