l’histoire |
Pendant un voyage d’affaires qu’ils ont fait ensemble, que s’est-il exactement passé entre Bill, jeune dessinateur de mode qui partage sa vie avec Harry, un quadragénaire, et Stella, elle aussi designer, mariée à James ? James décide de tirer la chose au clair et, pour cela, se rend chez Harry sans parvenir à se faire une idée précise des liens unissant ce dernier à Bill. De même, les aveux qu’il obtient de Stella ne sont pas de nature à lever toute ambiguïté. Toujours à la recherche de la vérité, James se confronte alors directement à Bill dont les paroles obscurcissent encore plus une énigme qui restera indécidable.ce qu’ils en disent |
La Collection est une pièce qui m’a tout de suite saisi, qui m’a envoûté, une pièce charmante au sens où elle opère un charme. C’est une pièce sur la quête de la vérité impossible, sur le mensonge, sur le fiel du mensonge et le venin du mensonge. Ludovic Lagardece qu’ils en pensent |
On croit parfois connaître une pièce qu’on a lue, et déjà vue, souvent. Et voilà qu’une traduction nouvelle, qu’une interprétation nouvelle en révèlent d’autres abîmes et profondeurs. Et qu’elles font apparaître, soudain, bien plus finement encore l’audace, l’originalité, la puissance folles de l’écrivain. Fabienne Pascaud, TéléramaServie par un casting hors pair, la mise en scène de Ludovic Lagarde sublime cette histoire de jalousie universelle, nourrie de fantasmes, de mensonges et de non-dits. Philippe Lançon, Libération
Ça commence comme un bon petit drame ou une bonne comédie d’adultère, le mari, l’amant, la femme et l’amant de l’amant. Mais chez Harold Pinter, qui n’aime rien tant qu’utiliser les codes bourgeois pour mieux les pulvériser, le dérapage vers les contrées troubles est un art. Qu’on déguste ici minute par minute. Brigitte Hernandez, Le Point