poussière(s)

poussière(s)

au bout du conte

l’histoire

Poussière est une enfant qui se sent à l’étroit dans le moulin familial. Elle veut voler de ses propres ailes, s’émanciper, partir. Comme dans tous les contes, elle devra affronter des épreuves, surmonter des embûches, trouver des alliés. Simon, le jeune apprenti meunier, saura-t-il lui prêter main forte ? Etape après étape, Poussière prépare son départ tandis que les trois acteurs, le musicien et l’éclairagiste fabriquent eux aussi au fur et à mesure l’univers de cette fable, sous les yeux des spectateurs.

ce qu’ils en disent

Il m’a toujours été si compliqué de choisir la liberté plutôt que la sécurité. Et pourtant, chaque fois que j’ai fait le choix du risque, je n’ai pas eu à le regretter ; quitte à me casser le nez, c’était palpitant. Il s’agit donc d’un texte sur l’accomplissement de soi, sur la désobéissance salvatrice face à l’autorité parfois écrasante. Caroline Stella
Le personnage de Poussière n’a pas vraiment d’âge. A ce titre, elle pourrait aussi bien être une petite fille de 7 ans pour qui aller acheter du pain au coin de la rue représente le voyage le plus excitant. Ou une adolescente de 13 ans qui a soif d’ailleurs et de surprise. Ou une jeune adulte de 19 ans s’apprêtant à quitter le foyer familial, pétrie de doutes, de peurs mais aussi de curiosité. Nelson-Rafaell Madel

ce qu’ils en pensent

Inspirée par Grimm, cette fable moderne sur l’émancipation et la liberté des enfants mélange aux codes du théâtre l’univers des contes, montre la trame de ce qui se joue sur scène, avec énergie et distance, comme on observe la gesticulation de pantins. Françoise Sabatier-Morel, Télérama
Conte sur l’émancipation, sur la cruauté ambiguë des pères, sur la nécessité de l’expérience et de l’exogamie, sur la peur de partir, aussi, et la naissance du sentiment amoureux, Poussière(s) est servi par des comédiens jeunes, enthousiastes et animés d’une belle fantaisie, ainsi que par la musique live de Nicolas Cloche qui rythme le spectacle et l’ancre dans une mémoire ancienne… Le collectif marseillais ne manque pas de talents à cultiver ! Régis Vlachos et Agnès Freschel, Zibeline
Une réécriture comme on les aime : stimulante et inventive. Sibylle Lesourd

rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du mardi 18 décembre
2018
2019