aimez-moi

aimez-moi

fidèle à lui-même

l’histoire

Ces dernières années il avait beaucoup écrit pour les autres, il revient sur le devant de la scène. Aimez-moi est peut-être moins la plainte d’un homme et d’un artiste délaissé que le diktat de l’époque autour de laquelle il fabrique des sketchs hilarants et à partir de quoi, il décline un trombinoscope de figures humaines. Mais le regard qu’il pose sur les travers, les manies, les folies des hommes est souvent celui de l’étonnement et il se pourrait aussi qu’il se reconnaisse en chacun des personnages qu’il incarne. Aimez-moi est avant tout une déclaration d’amour à la scène et au public.

ce qu’ils en disent

Si on est un peu honnête avec soimême, il faut bien avouer que c’est ce que nous voudrions tous crier à la face du monde... Les conventions nous obligent souvent à garder pour nous cette folle envie. Il s’en fiche lui, Pierre Palmade, des conventions. D’ailleurs c’est un one-man-show qui commence comme un conte. Il nous prend par la main pour nous emmener dans son univers à nul autre pareil. C’est cinglant, parfois surréaliste, souvent poétique. Jamais attendu. Toujours drôle. Aimez-moi, c’est une galerie de personnages, avec leurs naïvetés et leurs lâchetés. Leurs galères et leurs petits bonheurs. Jamais en force et toujours sur un fil. Aimez-moi, ce n’est pas une injonction. Plutôt la douce et joyeuse proposition de partager, le temps d’une soirée, un beau moment d’humanité. Benjamin Guillard

ce qu’ils en pensent

À l’image du come-back réussi de Muriel Robin, en 2013, Pierre Palmade a eu raison de se frotter à nouveau à la scène en solo. L’un comme l’autre ont acquis la distance nécessaire pour panser leurs blessures par le rire et toucher le public grâce à leur sincérité. Samuel Blumenfeld, Le Monde
Sans chercher le rire à tout prix, Palmade joue sur les silences, insuffle des doses de poésie, de gravité et d’absurde dans ce one-man-show à la mise en scène sobre et élégante. Un spectacle drôle, touchant et aérien. Le JDD
Il y a du pathétique dans ces personnages, ces situations. Souvent doux-amer, mélancolique, absurde bien sûr, mordant aussi, Palmade émeut comme il fait rire : beaucoup et avec classe. Sylvain Merle, Le Parisien
2018
2019