ceux qui errent ne se trompent pas

ceux qui errent ne se trompent pas

grand succès d’avignon 2016

l’histoire

Alors que le gouvernement fête déjà sa victoire électorale, l’annonce de 83 % de votes blancs fait tout basculer dans l’inconnu. Que faire ? Comment réagir ? Est-ce une conspiration ? Une cellule de crise se met aussitôt en place, un responsable des services de la Vérité est nommé pour mener l’enquête. Les ministres s’affrontent dans la violence des décisions prises, le confort des hommes de pouvoir se lézarde sous une pluie diluvienne qui menace d’engloutir la scène.

ce qu’ils en disent

Qu’est-ce qui nous transforme ? Qu’est-ce qui induit nos choix ? Par le biais de cette métaphore c’est notre rapport au pouvoir que je souhaite interroger. Le contexte de la fiction, une crise démocratique sans précédent, et le parcours de notre commissaire nous permet d’aborder ce thème déjà présent dans les précédents spectacles de la compagnie : le chemin d’un homme vers sa conscience et son libre arbitre, par-delà les dogmatismes d’une société. Maëlle Poésy

ce qu’ils en pensent

Le spectacle de Maëlle Poésy et de Kevin Keiss est un manifeste kafkaïen totalement burlesque qui s’interroge sur la fragilité de notre système démocratique. On rit de toutes les situations dans cette satire où les images magnifiques de la scénographe Hélène Jourdan renforcent le côté fantastique des situations. Stéphane Capron, Sceneweb
C’est un conte philosophique, aventureux et impertinent, une suite logique et tonique au Candide inspiré de Voltaire, homme connu pour avoir empêché son époque de tourner en rond et avoir su pointer ses travers. Jean- Pierre Thibaudat, Médiapart
La bonne qualité d’ensemble de l’interprétation, l’écho permanent à la situation contemporaine, et cet espoir d’un pouvoir collectif suffisent à faire de ce spectacle une très bonne matière à rire et à réfléchir. Eric Demey, La Terrasse
2017
2018