il n’est pas encore minuit...

il n’est pas encore minuit...

22 acrobates nous interdisent de toucher terre

l’histoire

L’histoire, ici, c’est être ensemble, produire collectivement un moment sans amarres, hors du temps, construire des « phrases acrobatiques » que seul l’engagement des corps est capable d’inventer. La Cie XY propose sa troisième création entièrement vouée à l’art acrobatique et à la science des portés. Depuis leur premier spectacle, la troupe s’est étoffée et peaufine la perfection de son style. Voici que nous avons affaire à 22 électrons libres et parfaitement synchrones, unis comme les doigts de la main, qui occupent tout le plateau. La complicité récidiviste avec le chorégraphe Loïc Touzé enrichit ces jeux de cirque pour en faire un moment de grâce proche de la danse.

ce qu’ils en disent

Nous nous définissons comme collectif depuis Le Grand C, notre spectacle précédent, créé en 2009 avec dix-sept acrobates. Il y a des figures qui nécessitent quatorze personnes, ce que l’on fait avec trois ou quatre voltigeurs n’est possible qu’avec dix personnes en parade. Si on était moins nombreux, ce serait dangereux ! Et puis, cela multiplie les possibilités. C’est ce qui permet de faire évoluer cette technique vers d’autres horizons. Dans notre discipline il faut faire totalement confiance à son porteur. On s’en remet totalement à l’autre. Sur cette création nous nous sommes inspirés du Lindy Hop (l’ancêtre du Rock’n’Roll) et nous sommes partis aux États-Unis pour voir des Pom Pom Girls qui font des portés acrobatiques de génie ! Propos recueillis par Thomas Hahn

ce qu’ils en pensent

Ici, le cirque devient sensualité pure. L’espace suspendu dans le vide ressemble à une page vierge sur laquelle des calligraphies humaines se meuvent comme des figures. Martine Pullara, Lyon Capitale
C'est un magnifique moment qui mérite tous les éloges. Ultra-spectaculaire sans une once d'esbroufe (lumières monochromes, accessoires réduits au strict minimum), sensible et espiègle, poétique et altruiste. Gilles Renault, Libération
Leurs corps à corps, leurs envols, la manière attentive dont ils assurent à plusieurs la réception de leurs sauts périlleux dessinent un monde idéal : prise de risque, générosité et solidarité font la loi... Ariane Bavelier, Le Figaro

2016
2017