l’heure où nous en savions trop l’un sur l’autre

l’heure où nous en savions trop l’un sur l’autre

« un flot prodigieux d'émotions »

l’histoire

Inspirés par la pièce de Peter Handke, L’heure où nous ne savions rien l’un de l’autre, qui mettait en scène un inépuisable réservoir d’interprètes et de personnages, Nico and the Navigators reviennent sur le thème de la rencontre impossible et s’attardent sur quelques spécimens humains qu’ils observent à la loupe, à l’heure où la virtualité et la volatilité de la communication ont remplacé la vraie connaissance. Huit acteurs surgissent à tout bout de champ, des êtres dont la rencontre, lorsqu’elle se produit, se limite à de courts échanges souvent à l’origine de quiproquos drolatiques. Dans cette bousculade on croise un dingue de jogging, un accro au smartphone, un métrosexuel en blouson noir, une diva, un mari soumis, une allumeuse, et d’autres caractères sociaux qui en se heurtant font des étincelles. Car le génie des Navigators sous la houlette de Nico Hümpel, c’est la légèreté. Peu de textes, beaucoup de musique, des chansons, des corps impatients... peut-être le meilleur moyen de se jouer de la vie et de donner à penser.

ce qu’ils en pensent

Et de fait L’Heure où nous en savions trop l’un sur l’autre prouve que la formidable fantaisie des Navigators est restée intacte. Tagesspiegel
C’est une étincelante mosaïque de l’existence, souvent drôle, parfois profondément triste, qui révèle l’incompréhension dans laquelle nous nous complaisons. Mitteldeutsche Zeitung
Là où ils se retrouvent, leur rencontre libère un flot prodigieux d’émotions : surprise, embarras, inquiétude ou violence... Les Navigators examinent ce qui structure la communauté sociale en projetant les individus dans un accélérateur de particules. Hamburger Abendblatt
2016
2017