barbarians

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la danse à l'état pur

l’histoire

Six danseurs sont pris au piège d’une salle de classe où leur sont assénées des leçons sur l’ordre, le bien et le mal. Les Concerts Royaux de Couperin sont parasités par un bourdonnement électrique continu. Les danseurs, comme dédoublés, alternent postures académiques et mouvements tribaux. En insurrection permanente, les corps traduisent folie, colère, rage et révolte. La tension ne cesse de croître et culmine dans le quintette du deuxième volet où triomphent les pulsations rythmiques et assourdissantes qui sont la marque de fabrique du chorégraphe. Puis la pièce glisse progressivement vers un duo plus intérieur et contemplatif. Avec ce final, Hofesh Shechter semble vouloir jouer la carte de l’apaisement.

ce qu’ils en disent

J’ai pensé à des barbares au sens d’êtres apparemment sans culture, violents, instinctifs. Des êtres à la limite de l’animalité, non encore formés. J’aime l’idée qu’ils puissent être néanmoins amoureux, qu’ils créent un monde pour eux-mêmes et développent leur propre définition de l’amour. C’est aussi un jeu avec le public : mes titres ne doivent pas être compris comme des explications mais plutôt comme des invitations. Je voulais également donner le sentiment que les interprètes sont coincés, comme piégés dans cette pièce. Avec leur fraîcheur, leur immaturité, ils peuvent paraître soumis, contraints. Ils se comportent parfois comme de petites bêtes, prises dans un piège. Hofesh Shechter

ce qu’ils en pensent

Le chorégraphe israélien Hofesh Shechter signe avec Barbarians, une chorégraphie en trois actes bourrée d'énergie. Il taille les sons et la lumière comme un sculpteur attaque la matière, met en mouvement les danseurs et ébranle le public comme un seul corps. Une bombe. Laurence Houot, CultureBox
Ovationnée par un public conquis, la pièce de Hofesh Shechter fait l’effet de jongler avec des énergies très diverses, reliant passé lointain, présent flou et futur brut. Le Journal du Dimanche

Part I - the barbarians in love
danseurs Winifred Burnet-Smith, Chien-Ming Chang, Frédéric Despierre, Yeji Kim, Attila Ronai, Kenny Wing Tao Ho
chorégraphie et musique Hofesh Shechter
lumières Lawrie McLennan
voix Victoria
avec Natascha McElhone
musique François Couperin, Les Concerts Royaux, 1722: Jordi Savall & Le Concert Des Nations, (2004)

Partie II - tHE bAD
danseurs Chien-Ming Chang, Yeji Kim, Erion Kruja, Attila Ronai, Kenny Wing Tao Ho
chorégraphie et musique Hofesh Shechter
avec la distribution originale Maëva Berthelot, Sam Coren, Philip Hulford, Kim Kohlmann & Erion Kruja lumières Lawrie McLennan
costumes Amanda Barrow
musique Mystikal, Pussy Crook: Tarantula (2001) Hesperion XX, Jodi Savall, Paavin of Albarti (Alberti): Elizabethan Consort Music 1558 – 1603 (1998)

Partie III - Two completely different angles of the same fucking thing
danseurs Winifred Burnet-Smith & Frédéric Despierre
chorégraphie et musique Hofesh Shechter
avec la distribution originale Winifred Burnet-Smith, Bruno Guillore & Hannah Shepherd
lumières Lawrie McLennan
musique Abdullar Ibrahim, Maraba Blue: Cape Town Flowers (1997) Hesperion XX, Jordi Savall, In Nomine V a 5 (White): Elizabethan Consort Music 1558-1603 (1998) Bredren and MC Swift, Control: Control (2014) Hofesh Shechter

2016
2017