cage
adaptation théâtrale
d'après Communication à une académie
d'après Franz Kafka
adaptation et mise en scène Jacques Bellay
avec Paul Chariéras et Laurent Prévot
scénographie Jean-Pierre Laporte
régie lumière/son Sébastien Prud'Homme
couturières Sophie Visentin et Aurore Lane
construction Thierry Ardisson, Mabrouk Chaouili, Laurent Rivière
peinture François Guillaumet
assistant de mise en scène Samuel Chariéras
une coproduction anthéa, théâtre d'Antibes et "La Compagnie"
[ ANTHEA CHEZ VOUS ]
Vous n'avez pas le droit de vous rendre à anthéa… Alors c'est anthéa qui vient chez vous !
En plus de L'Homme qui rit nous vous proposons de voir ou revoir Cage d'après Franz Kafka ! Retrouvez ce spectacle de Jacques Bellay avec Paul Chariéras et Laurent Prévot en libre accès toute cette semaine
Le spectacle restera disponible en accès libre jusqu'au vendredi 8 mai 2020.
l’histoire
Cage est tiré d’un texte de Kafka intitulé Communication à une académie. On y retrouve le thème de la métamorphose mais, cette fois, de l’animal à l’homme : un chimpanzé n’ayant d’autre issue pour échapper à la captivité que celle de singer les hommes devient artiste de music-hall. Au faîte de son succès, il s’adresse à des académiciens pour raconter son accession à l’humanité après sa capture, son cruel transport dans une cage, ses premières imitations des gestes humains : serrer la main, boire de l’alcool, fumer... À partir de ce récit, Jacques Bellay imagine et met en scène le dialogue entre le dresseur et l’animal, permettant aux deux comédiens de donner corps à l’ironie ravageuse de ce texte et d’en faire une confrontation théâtrale qui change le regard sur la condition humaine.ce qu’ils en disent
« Je porte mes barreaux sans cesse en moi » confie un jour Kafka à son jeune ami Gustav Janouch. Barreaux qui enferment, mais aussi barreaux qui protègent des autres : de l’intérieur de la cage où il a choisi de vivre son existence, le chimpanzé Rotpeter, Kafka lui-même sans aucun doute, promène son regard naïf et désespéré d’animal dressé sur la communauté humaine, et en décrit la cruauté avec un humour glacé. De l’autre côté de la grille, l’impresario joue au dompteur, menace, exhorte, s’indigne, s’emporte, réclame l’attention du public, s’affaire autour de son protégé, le calme, le réconforte... Entre l’être plus tout à fait singe et pas tout à fait homme qui s’adresse à nous à travers les barreaux, et son acolyte grotesque et dérisoire, se tisse une relation ambiguë, violente et tendre, jusqu’à ce que surgisse, horreur ! « la vieille vérité du singe enfouie en chacun de nous ». Jacques Bellayce qu’ils en pensent
Jacques Bellay a très judicieusement adapté les textes, avec un sens du réalisme fantastique qui prend à la gorge de bout en bout. Jacques De Decker, Le SoirAdapté d’un texte étrange et fantastique de Franz Kafka, le spectacle de Jacques Bellay a déjà triomphé à Avignon. Interprété avec une vérité « animale » troublante par Paul Chariéras, il devient un morceau de théâtre qui dérange et pose de curieuses questions sur la bête en nous qui sommeille, sur l’anormalité, l’éducation, la société, la culture enfin. Télérama
saison 2015·16
- vendredi 8 janvier 2016 | 21h00
- samedi 9 janvier 2016 | 21h00
- mercredi 13 janvier 2016 | 21h00
- jeudi 14 janvier 2016 | 20h30en plus
- annulé
- samedi 16 janvier 2016 | 21h00
- mardi 19 janvier 2016 | 21h00en plus
- jeudi 7 janvier 2016 | 14h30
- mardi 12 janvier 2016 | 14h30