lou doillon

lou doillon

cap au sud
l’histoire Réalisé par Étienne Daho, Places a été l’un des plus grands succès de l’année 2012, à la fois critique et public. Lou Doillon nous a surpris par la singularité de son timbre, le spleen de ses textes et sa présence scénique. S’en est suivi une tournée internationale de New York à Berlin, des Transmusicales de Rennes aux Eurockéennes de Belfort. Une Victoire de la Musique l’a couronnée comme interprète féminine de l’année. Pour ce nouvel album, plus électrique, il fallait un orfèvre capable de traduire très précisément le son que Lou Doillon avait en tête : un folk-blues lourd comme un long plan-séquence, profond et lumineux. C’est auprès de Taylor Kirk (plus connu sous le pseudo Timber Timbre) qu’elle l’aura trouvé. Onze nouveaux titres sont nés de cette collaboration et seront rodés en résidence à Istres avant d’être présentés en exclusivité au public d’anthéa.

ce qu’ils en disent Au départ, il y a des années, j’éprouvais une vraie gêne à faire écouter mes chansons, c’était une occupation très solitaire. Plus tard, j’ai accepté de chanter devant les autres. À partir de là, ma guitare ne m’a plus quittée. J’ai chanté dans des squares, dans des bars au coin de la rue avec le père de mon fils. Je me trimballais à toutes les réunions de famille avec ma guitare, c’était devenu très naturel. [...] J’avais peur, en passant à quelque chose de plus professionnel, que ça devienne prétentieux, ou en tout cas trop important par rapport à la démarche initiale. Je répétais à tout le monde qu’il s’agissait juste de petites chansons, qu’il fallait les préserver comme telles. [...] Je n’aime pas les choses trop élaborées. J’aime Dylan parce que les chansons ont l’air de sortir d’une traite, sans aucun artifice. Lou Doillon

ce qu’ils en pensent Lou Doillon possède depuis toujours une espèce de sauvagerie douce qui intrigue et s’accorde à merveille au genre de musique qu’elle a choisi d’embrasser : un folk aux ambitions aériennes et traversé d’influences ensorceleuses, de Marianne Faithfull à Patti Smith en passant par Lou Reed. Christophe Conte, les Inrockuptibles Impossible de rester insensible à cette voix. Ces chansons doivent la vie à son souffle, à ces inflexions vocales, à cette façon d’insister sur certaines syllabes. Un timbre plaintif mais décidé, autoritaire mais vulnérable, qui s’égare dans l’air mais ne sombre jamais dans le maniérisme. Thibaut Allemand, Magic Évitant l’écueil du folklore américain un peu factice ou forcé, la bienvenue brise pop qui souffle sur cet album souligne encore la gravité du propos. Lou Doillon, mannequin, comédienne, people, s’avère avant tout un auteur, une musicienne, une artiste. Exigeante. Télérama

spectacle créé le 23 octobre 2015 à anthéa

2015
2016