abd al malik rencontre albert camus

abd al malik rencontre albert camus

l'art et la révolte

l’histoire

Parce qu’il tenait particulièrement à cet hommage à Albert Camus, Abd Al Malik en assure à la fois l’écriture et la direction artistique. En une quinzaine de tableaux mêlant intimement la danse, le texte et la musique, L’Art et la Révolte propose un voyage artistique dans la pensée de Camus. Du quartier Belcourt de Camus, à Alger, au quartier Neuhof de Strasbourg, où a grandi Abd Al Malik, il y a un monde. Pourtant le rapprochement s’impose : cité, pauvreté, mère courageuse, refus du déterminisme social et foi en la culture. AAM se souvient de l’adolescent qui découvrait L’Envers et l’Endroit et nous invite à le suivre dans les pas de Camus dont il épouse la démarche, sans ressentiment ni autosatisfaction mais souci permanent de l’autre.

ce qu’ils en disent

Qu’y a-t-il de commun entre Albert Camus et moi-même ? Il n’y a aucune prétention dans la question que je me pose, mais plutôt une aspiration. Car j’ai toujours vu en Camus un idéal dans la manière d’être artiste, un élan dans la façon d’habiter l’écriture. J’ai surtout vu en lui, comme en moi, ce farouche besoin de représenter « son peuple », de représenter les siens et, par eux, de chercher inlassablement le moyen de se connecter à tous. C’est en ce sens que ce qui m’intéresse dans ce projet n’est pas de « parler » de son œuvre (ou de lui-même finalement), mais de questionner les origines philosophiques de celle-ci. Je dirais même de questionner l’origine philosophique, et j’oserais presque dire spirituelle, de celle-ci. Abd Al Malik

ce qu’ils en pensent

Entre rap, rock et musique classique, Abd Al Malik slame Albert Camus « son idéal, son grand frère des cités », dans L’Art et la Révolte. [...] Sa création est toute entière articulée autour de L’Envers et l'Endroit, la première œuvre du prix Nobel de littérature. [...] Dans un décor minimaliste, avec comme seul objet un livre sur un pupitre, Abd Al Malik conte son enfance, sa jeunesse, ses colères et ses peines. Une lecture originale matérialisée à la fois par la musique et les images mais également par un « corps », celui du danseur Miguel Nosibor. Le Point
Un spectacle aux confins du rap, de la poésie et du jazz. Le Monde
Une rencontre exceptionnelle. Le Parisien

2015
2016