Vladimir, Estragon, Lucky, Pozzo,
leurs seuls noms suffisent à faire surgir
la fable éternelle de Samuel Beckett,
une mise à nu de la condition humaine.
Représentations
mercredi 15 octobre 2014 à 21h00
jeudi 16 octobre 2014 à 20h30
vendredi 17 octobre 2014 à 21h00
vendredi 23 janvier 2015 à 21h00
samedi 24 janvier 2015 à 21h00
Représentations scolaires
mardi 14 octobre 2014 | 14h30
mardi 20 janvier 2015 | 14h30
jeudi 22 janvier 2015 | 14h30
vendredi 23 janvier 2015 | 10h00
tragicomédie à voir avec les adolescents durée 2h45 avec entracte salle Pierre Vaneck
texte Samuel Beckett mise en scène Paul Chariéras
avec Paul Chariéras (Estragon)
Frédéric de Goldfiem (Vladimir)
Laurent Chouteau (Pozzo)
Samuel Chariéras (Lucky) scénographie et lumière Jean-Pierre Laporte effets sonores Guillaume Pomares assistante à la mise en scène Emmanuelle Duverger stagiaires à la mise en scène Jannick Farrugia,
Valentine Bernardeau stagiaires à la scénographie
Lisa Cousin, Manon Arestan production Chariéras et Cie
l’histoire
« Route à la campagne, avec arbre. Soir. » Mots de
Beckett. Description pour le moins dépouillée. Au milieu de
nulle part deux vagabonds attendent un personnage mystérieux
(un « employeur »), ledit Godot. Ils discutent sur tout et sur
rien. Passent alors un tiers et son valet-esclave qu’il tient en
laisse. À la fin du premier acte, il ne s’est toujours rien passé,
et Godot n’est pas arrivé… De ce rien, c’est encore Samuel
Beckett qui en parle le mieux : « Je ne sais pas qui est Godot.
Je ne sais même pas, surtout pas, s’il existe. Et je ne sais pas
s’ils y croient ou non, les deux qui l’attendent. Les deux autres
qui passent vers la fin de chacun des deux actes, ça doit être
pour rompre la monotonie. Tout ce que j’ai pu savoir, je l’ai
montré. Ce n’est pas beaucoup. Mais ça me suffit, et largement.
Je dirai même que je me serais contenté de moins. » En attendant
Godot a été créé par Roger Blin, le 5 janvier 1953, à Paris,
au Théâtre Babylone. La mise en scène de Paul Chariéras est
une reprise de sa création au TNN en 2013.
ce qu’ils en disent
En attendant Godot est la pièce de
théâtre la plus jouée au monde, c’est LA grande pièce métaphysique
du XXe siècle, mais s’arrêter à cette simple analyse
serait réducteur de son autre dimension, poétique et furieusement
comique. Beckett n’a pas écrit une pièce mais une partition,
qu’il faut prendre dans sa globalité : le livret et la musique.
Tenter de séparer l’un de l’autre reviendrait à en dénaturer
l’esprit et ferait perdre à l’oeuvre toute sa force. Aborder cette
pièce aujourd’hui, c’est se couler dans la contrainte du cadre
dessiné par l’auteur, dans son univers, dans sa musique des
mots, ponctuée de silences rythmés ; c’est en respecter
chaque détail indispensable à la dimension sensible de Beckett.
La liberté du metteur en scène naît justement du carcan de
cette contrainte. Paul Chariéras, note d’intention
Rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du samedi 24 janvier