novecento

novecento

un piano sur l’océan

l’histoire

Novecento a été abandonné à sa naissance, dans un des salons du Virginian, un bateau de croisière, dans une boite en carton posée sur un piano. Avant de descendre à New York, ses parents ont dû se dire « Peut-être qu’un gars des premières l’adoptera et qu’il deviendra riche et heureux ». Riche il ne le fut pas, mais il devint pianiste. Le plus grand des pianistes. Il n’est jamais descendu à terre. Sur son bateau, il voit défiler le monde. Chaque jour, une carte immense dessine ses contours dans sa tête. Novecento n’est pas freiné par les hiérarchies, il absorbe et retranscrit librement sur son piano ce qu’il entend à bord : tsiganes des troisième classes, chants des émigrés, mélodies de l’orchestre. Et la mer et le vent, le rythme des machines, la rumeur des ports. Sa réputation franchit les océans. L’inventeur du jazz vient le défier dans un duel. Il pourrait conquérir le monde… s’il mettait pied à terre. Mais ce Mowgli des mers ne se sent pas d’affronter la jungle de la ville. Un jour il fait les premiers pas puis s’arrête. « Ce n’est pas ce que j’ai vu qui m’a arrêté, mais ce qu’on ne voyait pas ». Son ami trompettiste raconte cette Odyssée musicale et l’enchantement veut qu’un quatuor l’accompagne sur le transatlantique…

ce qu’ils en disent

C’est une histoire immortelle qui se répète de port en port, métaphore de tous les désirs éclatants qui émergent sous le soleil de l’imagination, une musique océane aux horizons lointains. Un conte sorti de nos mille et une nuits, une voix intérieure invitant au voyage qui s’élève des touches d’un piano ou de la plume d’un écrivain, venues dessiner nos villes invisibles. […] L’immensité des trésors que l’on cherche souvent ailleurs qu’au fond de soi, nos envies, nos rêves, nos peurs, nos désirs, tout ce que raconte cette histoire, j’avais envie d’en faire entendre les épisodes colorés, aussi bien avec les mots d’Alessandro Baricco, qu’en musique et avec la présence, sur scène, des musiciens de jazz. André Dussollier

ce qu’ils en pensent

C’est en musique qu’André Dussollier a choisi de mettre en scène et d’interpréter cette fable joyeuse et mystique à la fois. Avec un peps qu’on ne lui soupçonnait pas, il incarne tambour battant, entre élégance naturelle et extraversion, le trompettiste ami et témoin de Novecento. Dussollier se révèle un impressionnant M. Loyal. Fabienne Pascaud, Télérama
2014
2015