la cerisaie

la cerisaie

ces arbres qu’on abat

l’histoire

Lioubov et les siens se retrouvent dans la maison familiale, une immense et belle propriété qui donne sur une cerisaie. L’heure est à la vente du domaine, seul moyen de sauver Lioubov de la ruine. Si cette perspective ne fait pas l’unanimité elle a surtout le don de réveiller chez les protagonistes des interrogations sur le passé, l’attachement aux lieux de l’enfance, le bien fondé qu’il y a à tourner la page et à parier sur l’avenir. Intimiste et universelle, drôle et poignante, bien plus que l’histoire de la vente d’une maison La Cerisaie met en scène les choix existentiels.

ce qu’ils en disent

Le génie de Tchekhov, c’est que le drame est aussi une comédie. Un défi pour le metteur en scène aujourd’hui : jouer l’un et l’autre à la fois. En même temps cocasse et triste, grave et léger. À ce stade du travail, je sais ce que je ne veux pas : ni « actualisation » à tout prix, ni fidélité historique en costumes de lin blanc. Pas d’esthétique uniforme. Suggérer sans imposer. Trouver la bonne distance temporelle, styliser, travailler sur le décalage, le montage, le fragment. Ce que je veux c’est toucher le spectateur, que la scénographie et les costumes ne fassent pas écran à l’écoute du texte, mais au contraire favorisent une symbiose, une compréhension et une émotion immédiates entre la salle et le plateau. Gilles Bouillon, metteur en scène

spectacle créé le 1er octobre 2015 au Théâtre du Passage à Neuchâtel

rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du vendredi 27 novembre
2015
2016