la contrebasse
la contrebasse

la contrebasse

métaphysique du rire

l’histoire

Immortalisée il y a vingt-cinq ans par Jacques Villeret, Clovis Cornillac reprend la pièce de Patrick Süskind créée au Théâtre National de Nice en 2013. Seul en scène, il interprète le rôle d’un « fonctionnaire » de la musique lié pour le meilleur et pour le pire à sa contrebasse. Une prestation drôle et profonde, près d’une heure et demie d’émotions contradictoires.

ce qu’ils en disent

Reprendre La Contrebasse de Patrick Süskind tient du défi. Pour ceux qui ont vu le spectacle joué par Jacques Villeret, le texte semble marqué par l’interprétation qu’en a faite le comédien il y a plus de vingt ans. Mais, en relisant Süskind, on s’aperçoit que cet écrit peut, comme tous les grands textes, être réinterprété, repensé, incarné d’une autre manière, envisagé sous un autre angle et sans doute en permettre une vision nouvelle. Clovis Cornillac, grand acteur de théâtre devenu star du cinéma, revient avec ce projet vers l’art premier de l’interprète. Parions que nous saurons tous les deux ouvrir une porte nouvelle au texte de Süskind, tout en rendant un hommage, peut-être a contrario, à Jacques Villeret. Daniel Benoin, note de mise en scène

ce qu’ils en pensent

Clovis Cornillac aborde ce rôle en homme solide, déterminé. On entend l’écho de sa haine, de son amour pour le bel instrument, mais surtout son immense solitude. Télérama

Il y a parfois des spectacles qui ont tout. La grâce, un texte merveilleux et une distribution épatante. La Contrebasse offre tout cela à la fois. Cornillac l’envoie à l’énergie et joue au chat et à la souris avec la salle. Une gamme de jeu des plus colorées, une présence hors du commun, une diction impeccable et des déplacements dans l’espace quasi sur coussin d’air. Voilà LE rendez-vous à ne pas manquer ! Marie-France

Création sans fausse note. Un époustouflant Clovis Cornillac ! Crédible dans la peau d’un homme en plein égarement, Clovis Cornillac joue le cynisme à fond. Braillant ses griefs, baissant la voix pour s’épancher. Et le public, séduit par ses mimes et considérations musicales, en redemande. Nice-Matin


2014
2015