Le Meilleur des Mondes

Le Meilleur des Mondes

une adaptation bluffante d’un des plus grands romans d’anticipation

l’histoire

Publiée en 1932, la célèbre dystopie d’Aldous Huxley envisage une société où régnerait un eugénisme radical. De fait, la reproduction humaine n’est plus sexuée mais dépend entièrement du contrôle des laboratoires et d’un système de castes très rigide. Grâce à la consommation de Soma, une drogue bienfaisante, chacun est content de son sort. Moyennant quoi, la pire des dictatures prend les apparences d’une démocratie enfin apaisée. Difficile de ne pas songer aux aspirations ou fantasmes transhumanistes en découvrant Le Meilleur des mondes...

ce qu’ils en disent

À l’heure des écrans polymorphes, des réseaux sociaux, des visioconférences et des casques de réalité́ virtuelle, qui deviennent de véritables extensions de nos propres corps, dans cette peur viscérale de la solitude, du mensonge d’une vie basée sur l’apparence. Je suis heureux donc j’existe : j’ai une communauté, des amis, des « likes », je suis une partie du réseau, je compte. La nouvelle drogue c’est la dopamine, cette fameuse hormone du plaisir est définitivement notre soma. L’addiction au bonheur facile me semble cauchemardesque car elle n’offre aucun espace d’analyse, aucune possibilité de rébellion. Comment se révolter contre le bonheur ? Sacrifier la Liberté au bonheur, est-ce une saine utopie ? Gaële Boghossian

ce qu’ils en pensent

Le spectacle adapté par Gaële Boghossian est génial, passionnant, époustouflant ! Caroline Boudet-Lefort, Art Côte d’Azur
Un remarquable exploit technologique et un fascinant spectacle donnant à réfléchir sur la relativité du bonheur imposé. Christian Jarnat, Résonances Lyriques
Près d’un siècle après son écriture, l’oeuvre d’Aldous Huxley est loin d’être obsolète. La perspective d’une société supposément parfaite, eugéniste, régie par des castes, où la population est conditionnée pour être la plus « heureuse « possible, a toujours le même effet inquiétant. Jimmy Boursicot, Nice Matin

rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du mercredi 6 mai