La prochaine fois que tu mordras la poussière

La prochaine fois que tu mordras la poussière

le spectacle moliérisé que tout paris est allé voir !

l’histoire

Le jour où son père lui apprend qu’il va bientôt mourir, Panayotis Pascot, jeune chroniqueur et humoriste, décide de se mettre à écrire. Il est temps pour lui de tout déballer, de cracher ces mots qu’il retient en lui depuis trop longtemps. Le jeune homme s’attaque d’une plume tranchante et moderne à trois thématiques qu’il tisse ensemble pour composer un récit autobiographique aussi acide qu’ultra-lucide ; la relation au père, l’acception de son homosexualité et la dépression s’enchevêtrent dans un violent passage à l’âge adulte. Mais la lumière demeure, dans la façon d’observer le quotidien avec autant de tendresse et d’humour que de clairvoyance. Deux ans après cet immense succès littéraire, c’est Paul Pascot, dont on avait accueilli le road movie L’Amérique en 2019, qui met en scène le récit de son frère.

ce qu’ils en disent

Panayotis Pascot. C’est mon frère. Mon petit frère. Il n’a même pas vécu la coupe du monde en 98. 8 ans d’écart. Il me demande d’adapter son livre au théâtre. La dépression, l’Amour, le rapport au Père, de ces trois grands thèmes, je tire le fil de ce dernier : le daron. Dans l’urgence d’une salle d’attente, prendre le temps de se remémorer et d’explorer la relation au Père. Prendre plaisir à préciser et décortiquer : évènements, mécanismes, sensations. Lui qui dit : « Tu sais, si tu veux me dire des trucs, c’est pas demain ». Alors, chaque soir, il dira des trucs au père. Quels trucs ? Et pourquoi ? Essayer de comprendre le « je » dans le « il », le « lui » dans le « moi » et le « je » dans le « tu ». Et à force de décortiquer la bête, on finit par la tuer. Assister à une dernière soirée avant que le père ne devienne qu’un souvenir. Paul Pascot

ce qu’ils en pensent

Paul Pascot adapte avec grâce le livre à succès de son frère. Têtu
Un spectacle bouleversant, tant par la force du texte que par la justesse d’interprétation. Sandrine Blanchart, Le Monde
On est ému par ce personnage embarqué dans le grand huit de la dépression, qui tue symboliquement le père, et qui s’en fout, et culpabilise de ne pas culpabiliser. Du grand théâtre. Nathalie Rouiller, Libération

rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du mardi 19 mai