La Disparition de Josef Mengele

La Disparition de Josef Mengele

la sensation du festival d’avignon 2024

l’histoire

Cette adaptation du livre d’Olivier Guez nous plonge dans la cavale de Josef Mengele, le médecin d’Auschwitz qui a fui en Argentine en 1949 après avoir envoyé près de quatre cent mille hommes, femmes et enfants dans les chambres à gaz. Durant quarante ans, Josef Mengele a bénéficié de l’appui et du soutien de sa famille, d’amis, d’états, pour mourir tranquille sur une plage du Brésil, en 1979. Cette traversée intime et historique traite de cette impunité totale dont il a bénéficié et ce, jusqu’à la rencontre ultime avec son fils Rolf, le témoin-clé de sa décrépitude, le « dernier miroir », l’unique juge qui essaiera de le faire revenir sur les crimes abjects qu’il a commis.

ce qu’ils en disent

Toutes les deux ou trois générations, lorsque la mémoire s’étiole et que les derniers témoins des massacres précédents disparaissent, la raison s’éclipse et des hommes reviennent propager le mal. Méfiance, l’homme est une créature malléable, il faut se méfier des hommes. Olivier Guez
Ce spectacle prend le parti de suivre la fuite d’un monstre en racontant pas à la cavale d’un homme. Josef Mengele a bénéficié d’un soutien sans faille de la part de ses compatriotes, de sa famille, mais aussi de tous les pays qui l’ont accueilli durant sa fuite. Suivre les pas de ce médecin fou qui fuit en Argentine en 1949, non par culpabilité ou regret de ce qu’il a commis, mais parce que son camp a perdu la guerre. Ce spectacle est une réflexion sur l’impunité et l’absence de responsabilité, mettant ainsi en lumière les sombres vérités de l’histoire humaine. Mikael Chirinian

ce qu’ils en pensent

Quand le théâtre ne craint pas d’affronter la notion de mal. Armelle Héliot
Une piqûre de rappel bienvenue pour raviver le souvenir des monstruosités éhontées commises par des agents liés à un régime, et à une idéologie, d’extrême droite. Vincent Bouquet, Scèneweb
Un comédien passionné et passionnant pour une pièce coup-de-poing ! Gérald Rossi, L’Humanité