Killer Joe

Killer Joe

un casting trois étoiles pour une comédie noire jubilatoire créée à anthéa

l’histoire

Chris Smith, minable petit dealer, doit trouver d’urgence 6 000dollars. Il vient d’être mis à la porte par sa mère, Adèle, et trouve refuge chez son père, Ansel, qui vit dans un mobil-home avec sa fille de 20 ans, Dottie, et sa nouvelle femme, Sharla. Chris a un plan : récupérer les 50 000 dollars d’une assurance- vie que sa mère a contractée. Chris et Ansel se mettent alors en tête d’éliminer Adèle. Ils contactent un tueur à gages, Killer Joe Cooper. Seul hic : Joe se fait payer d’avance, et ne cède pas sur ce principe, jusqu’à ce qu’il rencontre Dottie. Le tueur accepte alors d’être payé sur l’argent de l’assurance s’il peut « jouer » avec Dottie. Chris et Ansel acceptent…

ce qu’ils en disent

Killer Joe se déroule au sein de la plus basse des classes sociales américaines. Là où les petites combines distancent la misère, où la culture n’entre pas et la télé, trônant tel un « messie-dealer « de la condition humaine, proclame paradis et bonheur en la surenchère d’achats idiots. J’envisage Killer Joe telle une fable de la vieille Égypte transposée au pays des cowboys cracheurs de chique. C’est une « pesée des coeurs » par le dieu Anubis, une descente aux enfers dans un long tunnel. Cela parle du choix, du combat qu’il implique et de l’innocence bafouée par les dérives d’une humanité aveugle. Patrice Costa