Il ne m'est jamais rien arrivé

Il ne m'est jamais rien arrivé

la fabuleuse rencontre d’une écriture subversive et d’un grand comédien

l’histoire

C’est une vie solitaire et sentimentale entre Paris et Besançon dans les années 80. La vie d’un fou de théâtre, qui voit apparaître le Sida et mourir ses proches. Une grande et une petite vie à la fois. À la lecture de son journal, on devine assez vite que Jean-Luc Lagarce, par pudeur, n’a jamais écrit de pièces autobiographiques mais qu’il est incontestablement le souffle, les mots et les vibrations de tous ses personnages. Il s’y dévoile entièrement. La photographie saisissante d’une époque pas si éloignée de la nôtre. Dans ce journal, tout y est vrai, mais tout y est déjà transfiguré en un récit adressé à celui ou celle qui en tournera les pages. Une matière théâtrale en soi, empreinte d’un besoin de parole, comme dans toutes ses oeuvres.

ce qu’ils en disent

J’adore les journaux d’écrivains, j’ai toujours aimé plonger dans leur vie intime, celle qui s’écrit jour après jour, qui se dévoile et se camoufle tout à la fois. Je caresse depuis longtemps le désir de faire quelque chose au théâtre d’après les Journaux de Jean-Luc Lagarce. La proposition de Johanny Bert de monter Juste la fin du Monde, et de me confier le beau rôle de Louis, le fils taiseux, a été le déclencheur : tout ce que sa famille attend qu’il dise, qu’il dise enfin et tout ce que Louis ne leur dira pas, je l’imagine et je le dirai au public, dans ce seul-enscène. « Il ne m’est jamais rien arrivé…. juste la fin du Monde ». Voilà ce que Jean-Luc pourrait « hurler une bonne fois (…) seul dans la nuit, à égale distance du ciel et de la Terre ». Vincent Dedienne

ce qu’ils en pensent

Dans sa tenue de cuir noir au milieu des rideaux noirs, irrésistible de cruauté et de drôlerie, Dedienne ravage l’espace avec un panache endiablé. Lagarce est sauvé. Fabienne Pascaud, Télérama
La langue lagarcienne a la réputation d’être absconse, mais elle sonne comme une poésie dans la bouche de Vincent Dedienne, sublime et incandescent. Paris Match
Le plus bel hommage qui soit à Jean-Luc Lagarce, disparu il y a trente ans. Philippe Lançon, Libération