A Love Suprême

A Love Suprême

un monologue cru et percutant, mis en scène par dominique pitoiset
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l’histoire

Les néons crépitent au « Love Suprême », le rideau va bientôt se baisser... Dans ce peep-show de Pigalle, Bianca a passé 32 ans de sa vie. Elle danse au milieu des lumières, sous le regard de ceux et de celles qui la déshabillent sans jamais la toucher. Mais un beau soir, tout bascule : elle est priée de raccrocher. Il y en a tant d’autres qui attendent pour prendre sa place, plus jeunes, plus jolies, plus conciliantes… Elle, la doyenne, qui connait tout du milieu, on n’en veut plus, on s’en est lassé, et c’est tout un vieux monde qu’on abandonne. Bianca se raconte, désabusée, elle qui a connu les différentes époques de l’industrie du sexe. Le Paris des déshérités, truffé d’âmes errantes en quête de réconfort précaire, les années sida, l’avènement du Net et la concurrence des relations virtuelles…

ce qu’ils en disent

J'ai connu Xavier Durringer au début des années 90, lors du festival "Théâtre en Mai" à Dijon, à l'époque où Dominique Pitoiset en avait la direction. Nous étions chacun au début de nos parcours artistiques. Xavier était fou du théâtre américain, de Sam Shepard. Puis, de loin en loin, nous nous sommes recroisés, chacun suivant sa route; et un jour, ou un soir, il a écrit ce texte pour moi, mêlant fiction, souvenirs propres, et fragments de ma biographie personnelle. Je lui en serai éternellement reconnaissante. Je porte Bianca en moi. Encore plus farouchement aujourd'hui, profondément affectée par la disparition brutale de Xavier, ce mois d'octobre 2025, à l'âge de 61 ans. Ces représentations sont, pour Dominique et pour moi, un douloureux hommage à un auteur, un homme de théâtre, un écrivain, un metteur en scène, un cinéaste, un homme de fortes convictions, un amoureux de l"être" et par-dessus tout, un ami. Nadia Fabrizio

ce qu’ils en pensent

Un seule-en-scène qui traverse trente ans de l’histoire mythique de Pigalle, haut lieu des différences et des misères refoulées entre néons, chair fraîche et cafards, au son des tubes qui jalonnent les époques et les films vintage. Sceneweb
Extrêmement touchante, Nadia Fabrizio nous attache au personnage, monologuant avec elle-même, s’épanchant sans rien omettre. Elle orchestre un striptease d’un autre genre. Cette cigale contemporaine déballe son linge sale en se mettant au propre, dans un monde sans pitié où l’amour peine à trouver sa place. La Terrasse
Un portrait sublime et terrifiant, très brut, à la Coltrane. À découvrir absolument. Radio France
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