On n'est pas toutes des Cendrillons

On n'est pas toutes des Cendrillons

un coup de pied dans les codes avec les nombreuses danseuses du Cannes Jeune Ballet

l’histoire

À plusieurs reprises déjà, Eugénie Andrin s’est amusée à déstructurer les codes de la danse classique, en détournant l’usage académique de la pointe pour allier cette technique avec un langage plus contemporain. Utilisant ici des accessoires symboliques de la féminité, tels un talon aiguille ou un chausson de ballet, elle explore une gestuelle singulière. Plutôt qu’un spectacle prônant le féminisme, elle rend hommage, à travers cette pièce, à la Femme.

ce qu’ils en disent

Mes derniers spectacles étaient inspirés de faits divers et historiques tels cette incroyable épidémie dansante ou ces infernaux marathons. Pour cette création, j’avais envie de revenir aux sources, c’est-à-dire à une recherche de mouvements chorégraphiques purs en lien avec la musique. Une esthétique basée sur le corps, l’image qu’il projette et l’interprétation toute relative que peut en faire chaque spectateur. Dans l’opinion publique, la pointe associée au ballet représente le côté irréel, l’être immatériel en opposition à la chaussure à talon qui est assimilée au côté charnel et à la séduction. Je suis fascinée par ces accessoires situés aux antipodes l’un de l’autre, que je réunis en une seule femme, pour célébrer à ma façon la diversité et la multiplicité de toutes les femmes. Eugénie Andrin

ce qu’ils en pensent

Avec infiniment d’émotion, Eugénie Andrin invente à chaque nouvelle création une danse d’une étrange poésie hypnotique. Nice- Matin
Danseuse, chorégraphe, Eugénie Andrin est attirée par la danse classique comme par les comédies musicales, la danse contemporaine. Elle crée des pièces mettant souvent les femmes en valeur. Elle possède une belle humanité, qui transparaît énormément dans tous ses projets. Brigitte Lefèvre, ancienne directrice artistique du Festival de danse de Cannes