Le Prix

Le Prix

pierre arditi et ludmila mikaël dans un face à face intense et captivant

l’histoire

Lise Meitner, une physicienne hors-norme, n’a pas été lauréate du prix Nobel. C’est Otto Hahn, avec lequel elle a travaillé durant plus de trente ans, qui recevra seul la prestigieuse distinction. Nous sommes en 1946, et ce fait paraît normal, unanimement accepté. Mais pas pour Lise. Et lorsqu’elle vient frapper à la porte d’Otto, quelques heures avant qu’on ne lui remette le prix, s’ensuit un entretien tendu, passionné, implacable, dans lequel rien n’est manichéen, et où chacun détient sa vérité. Otto avance ses pions, Lise aussi, l’un et l’autre sans cesse sur une corde raide. Car, au final, quoique l’on dise et quoi que l’on fasse, il y a toujours un prix à payer.

ce qu’ils en disent

Complices depuis toujours, Pierre Arditi et moi avions le désir d’être ensemble sur scène. Il a fallu trente-sept ans pour que ça arrive ! Il y a trois ans, il m’a proposé cette pièce, adaptée du roman de Cyril Gély. Je ne connaissais pas l’histoire de Lise Meitner, scientifique autrichienne et juive qui a découvert avec Otto Hahn la fission nucléaire. Elle a dû s’exiler à Stockholm pour fuir les nazis. Son genre l’a empêchée d’obtenir le Nobel de chimie, lequel a été attribué à Hahn, à son grand désespoir. C’est tout l’objet de leur confrontation, après huit ans sans s’être vus. Lise Meitner veut comprendre. Elle est obsédée par la vérité. Elle est aussi persévérante, perfectionniste. Un peu comme moi. Sauf que la physique m’est étrangère ! Ludmila Mikaël

ce qu’ils en pensent

Une confrontation brûlante de vérité et d’humanité. Souverain, Pierre Arditi fait face à une Ludmila Mikaël sublime de force et d’émotion. Le Parisien
Mikaël et Arditi, fauves de théâtre, donnent à la pièce force et émotion. Ils sont magistraux. Des duettistes de haut vol. Télérama
Du plaisir, de l’intelligence et de l’émotion pour ce huis clos éblouissant, ciselé avec précision. Le JDD