La Vérité
La Vérité

La Vérité

le succès de florian zeller, truculent de mauvaise foi !

l’histoire

C’est une très mauvaise idée de tromper sa femme avec celle de son meilleur ami. Mais comme la femme trompée trompe son mari avec ce même meilleur ami, il y a une jolie réciprocité symétrique ! On pourrait imaginer alors une routine calme, des nondits polis, des accords implicites, et même pourquoi pas des dîners décontractés. Mais voilà : tout le monde pense qu’il est nécessaire de mentir, et qu’il l’est tout autant de découvrir la vérité. Les traîtres et les traîtresses ne veulent pas mourir idiots, vous comprenez. Alors c’est parti pour les interrogatoires poussés, la mauvaise foi crasse, le prêche du faux pour obtenir le vrai et les dénégations indignées : la police conjugale tourne à plein régime !

ce qu’ils en disent

C’est un éloge du mensonge. La situation classique, au théâtre, est de voir un menteur mentir. Mais ici, le personnage central est un menteur à qui tout le monde ment. Voilà ce que je voulais raconter. Du coup, la vérité est quelque chose avec quoi on croit jouer et qui se dérobe en permanence. Bon, d’accord ! C’est vrai que l’on n’écrit pas innocemment sur le mensonge... Mais le mensonge est aussi, et surtout, la base du théâtre. Le masque, c’est le mensonge. Mentir, c’est porter un masque. Ce sont des interrogations qui traversent le théâtre depuis toujours, et ce sont aussi des situations qui permettent d’aller vers l’énergie du rire et de la comédie. En écrivant cette pièce, j’ai pris, comme dit Sacha Guitry, le parti d’en rire. Florian Zeller

ce qu’ils en pensent

Un dialogue aussi drôle que vif et rythmé, un jeu parfait et une magnifique mise en scène de Ladislas Chollat. Marin de Viry, Le Figaro
Zeller épouse les codes de la comédie pour mieux l’emmener vers une réflexion sur le mensonge… C’est brillant. Paris-Match
La malice de Florian Zeller fait que si un des personnages ment, en retour, tout le monde lui ment. De Groodt est hallucinant. Toujours au bord du craquage, il court, vole, se liquéfie, se métamorphose, se tord, jette des regards désespérés... Un spectacle à lui tout seul. Armelle Héliot, La Tribune