Bérénice
Bérénice
Bérénice

Bérénice

par guy cassiers : une remarquable prouesse visuelle !

l’histoire

Racine voit sa Bérénice – créée à la Comédie-Française en 1680 – représentée dans une forme des plus novatrices, signant l’alliance d’un grand classicisme dans le texte et d’une remarquable modernité visuelle. Guy Cassiers imagine le lieu de l’intrigue en évolution permanente selon les états psychiques des personnages, grâce à des images projetées en ayant recours au mapping et à l’intelligence artificielle. La Troupe portera ainsi la langue de l’auteur au sein d’un environnement fluide, au coeur du conflit entre responsabilité politique et intimité.

ce qu’ils en disent

À l’origine de ce projet se trouve ma volonté de mettre en valeur la langue de Racine et les interprètes exceptionnels de la troupe de la Comédie-Française. La beauté de cette langue poétique et ciselée contraste avec la spontanéité des émotions des personnages principaux. Le triangle amoureux que nous suivons ici se joue dans les plus hautes sphères de la société : « Comment se dire adieu ? » : c’est la question cruciale posée par Racine. J’imagine une Bérénice forte et passionnée qui reste fidèle à ses prises de décision. Ses deux grands amours, Antiochus et Titus, m’apparaissent dans un état d’esprit plus faible, se présentant en victimes. Partant d’un décor apparemment réaliste, la scénographie évolue et suit les états psychiques des personnages. Je souhaite que ce spectacle soit un hommage à l’un des joyaux éternels du théâtre français et une démonstration de sa pertinence actuelle. Guy Cassiers

ce qu’ils en pensent

Le metteur en scène flamand donne à entendre la profondeur poétique et politique du verbe racinien. La distribution réduite de la pièce place le vers au coeur du plateau, où Guy Cassiers exerce aussi sa grande maîtrise des technologies de l’image. Anaïs Heluin, La Terrasse Une forme des plus novatrices, signant l’alliance d’un grand classicisme dans le texte et d’une remarquable modernité visuelle. Sceneweb

Bérénice, resserrée autour du renoncement de Titus, empereur de Rome, à son amour pour la reine étrangère, prend ici une dimension nouvelle sous le prisme du metteur en scène flamand. Télérama