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3S
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le retour de sidi larbi cherkaoui, figure phare de la danse contemporaine

Le chorégraphe, fidèle d’anthéa, offre un triptyque engagé, où le beau combat l’obscur.

Représentations
  • mardi 24 mars 2026 à 20h00
  • mercredi 25 mars 2026 à 20h30
covoiturage
danse
1h
salle Jacques Audiberti
texte de Ryūnosuke Akutagawa, Arwa Damon, Alice Eather
chorégraphie et direction Sidi Larbi Cherkaoui
avec Kazutomi « Tsuki » Kozuki, Nicola Leahey, Jean-Michel Sinisterra Munoz
musique live Ghalia Benali, Patrizia Bovi, Tsubasa Hori
images vidéo en direct Shawn Fitzgerald Ahern
dramaturgie Timmy De Laet
éclairages Krispijn Schuyesmans
costumes Veerle Van den Wouwer
régisseur de scène Patrick “Sharp» Vanderhaegen
techniciens Wouter de Groot, Maxime Guislain, Elric Reinartz, Krispijn Schuyesmans
images animées Sabine Groenewegen
composition et arrangements musicaux Ghalia Benali, Patrizia Bovi, Sidi Larbi Cherkaoui, Karsten Fundal, Tsubasa Hori
conception sonore des images animées Sabine Groenewegen


production Eastman
co-commandé par TorinoDanza Festival, Teatro Stabile di Torino-Teatro Nazionale avec le soutien de la Fondation BNP Paribas, des Autorités flamandes et du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral Belge.
spectacle co-organisé par le CASINO JOA La Siesta dans le cadre du Festival Les Nuits d’Antibes

l’histoire

Les créations de Sidi Larbi Cherkaoui explorent souvent le thème de l’identité multiculturelle et de la diversité, spectacles dans lesquels des danseurs se rencontrent et se nourrissent de leurs différences. 3S illustre une fois de plus cette hybridation constante. Plus habitué à des chorégraphies de groupes, Cherkaoui innove en concevant trois solos pour trois artistes d’horizon opposés : l’Australie, le Japon et la Colombie. Chacun son tour, ils évoqueront à travers leur art les drames qui ont frappé leur pays d’origine – la déforestation abusive des forêts australiennes par les multinationales, les répercussions sur le corps et dans la terre des catastrophes nucléaires japonaises, et les ravages de la guérilla colombienne, en écho avec la guerre civile en Syrie. Néanmoins, malgré la présence palpable de ces contextes anxiogènes, ce spectacle est avant tout une célébration de la rage et de la puissance de l’expression artistique. Un grand moment de danse, à ne pas manquer.

ce qu’ils en disent

Je crois que tousles êtres humains sont métissés, portent en eux plusieurs cultures et se transforment durant toute leur vie, au contact d’autres personnes ou d’oeuvres d’art. Avec 3S, j’essaie de danser, malgré tout, dans ce monde qui n’est pas très beau. La danse épouse l’obscurité et lalumière. Ça a été un exercice très intéressant de développer ces trois solos, avec ces danseurs venant chacun d’un côté opposé de la planète. La danse est une résistance. Chaque individu doit user de sa faculté aussi petite soit-elle à agir dans le monde pour s’opposer à certaines choses, pour ne pas subir les événements. Sidi Larbi Cherkaoui

ce qu’ils en pensent

Une oeuvre mosaïque et fusionnelle, une réflexion chorégraphique dans l’air du temps. Classykeo
Sidi Larbi Cherkaoui poursuit une série de pièces inclassables nées de dialogues intimes avec d’autres danseurs. Une veine qu’il creuse comme il cultiverait un jardin secret, pour de temps à autre s’y régénérer. Marie-Valentine Chaudon, La Croix
Curieux et prolifique, Sidi Larbi Cherkaoui aime convier des cultures aux antipodes sur scène pour y tresser images et musiques chatoyantes. Rosita Boisseau, Le Monde