



Le Collectif 8, troupe associée à anthéa, s’empare de l’œuvre monumentale d’Eschyle pour en exalter la modernité grâce au métissage entre théâtre, arts visuels, création numérique et musicale.
- mercredi 4 janvier 2023 à 21h00
- vendredi 6 janvier 2023 à 21h00
- samedi 7 janvier 2023 à 21h00
- mardi 10 janvier 2023 à 20h30
- mercredi 11 janvier 2023 à 21h00
- vendredi 13 janvier 2023 à 21h00
- samedi 14 janvier 2023 à 21h00
- mardi 17 janvier 2023 à 20h30
- mercredi 18 janvier 2023 à 21h00
- jeudi 19 janvier 2023 à 20h30
- jeudi 5 janvier 2023 | 14h00
- mardi 10 janvier 2023 | 14h30
- jeudi 12 janvier 2023 | 14h30
- vendredi 13 janvier 2023 | 14h30 en plus
- mardi 17 janvier 2023 | 14h30 en plus
- vendredi 20 janvier 2023 | 14h30
à voir en famille avec les ados
1h35
salle Pierre Vaneck
adaptation Gaële Boghossian
mise en scène et création vidéo Paulo Correia
avec Matthieu Astre, Gaële Boghossian et Damien Rémy
avec la voix d'Adèle Correia
costumes Gaële Boghossian et Nathalie Bérard-Benoin
musique Benoît Berrou
lumières Tiphaine Bureau
régie son Fabrice Albanese
volontaire en service civique Charlotte Charroin
chargée de production et diffusion Vanessa Anheim Cristofari
stagiaire Apolline Farineau
coproduction anthéa, théâtre d’Antibes, Collectif 8
soutiens DRAC PACA dans le cadre de France Relance, Région Sud, Département des Alpes-Maritimes et Ville de Nice.
remerciements Michel Astre, Pascal Brodin et Marie Colombo
Le Collectif 8 est la compagnie associée du théâtre anthéa
l’histoire
Œuvre testament d’Eschyle, L’Orestie se compose de trois tragédies : Agamemnon, Les Choéphores et Les Euménides. Elle est la seule trilogie du théâtre athénien qui nous soit parvenue. Représentée en 458 av. J.-C. elle remporte le premier prix aux Grandes Dionysies d’Athènes. Pour le Collectif 8, la parole d’Eschyle traverse le temps car c’est de nous qu’elle parle, hommes, femmes, citoyens et citoyennes du XXIe siècle. La complexité du personnage de Clytemnestre acquiert une densité qui frappe par sa contemporanéité. Femme libre, figure égalitaire et contestataire, sa position face à une société patriarcale vaut pour toutes les femmes, d’hier comme d’aujourd’hui : son procès fait écho à une vraie question sociétale sur l’inégalité de traitement dans le crime, selon qu’il ait été commis par un homme ou une femme. Au-delà de cette vision de la Femme, L’Orestie revêt une dimension politique d’une stupéfiante richesse quant à la métamorphose de nos propres sociétés. Elle nous interroge sur les fondements de notre monde, de notre justice et de notre démocratie.ce qu’ils en disent
Notre rencontre avec L’Orestie est une explosion d’imaginaires, de sensibilité et de rage. Images scéniques, sons et magie virtuelle émergent de chaque mot, de chaque tableau. Ils font écho à la profusion et au grandiose de cette Histoire mythique pour la révéler dans ce qu’elle a de plus universel et essentiel. Cette œuvre d’une beauté magnétique synthétise l’essence même de notre recherche théâtrale où le politique et la figure du monstre s’entremêlent pour nous renvoyer à nous-mêmes. Gaële Boghossian et Paulo Correiarencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du mercredi 11 janvier