AFTER THE END
à voir en famille à partir de 15 ans
de Dennis Kelly
traduction Olivier Werner et Pearl
Manifold – L’Arche éditeur
mise en scène Antonin Chalon
avec Xavier Guelfi, Marie Petiot
regard extérieur Zabou Breitman
scénographie et costumes Salma
Bordes
lumières Quentin Maudet, Antonin
Chalon
son Rémi Billardon, Antoine Henry
De Villeneuve
production Cabotine - Zabou Breitman
coproduction anthéa, théâtre
d’Antibes
création anthéa – 27 octobre 2018
avec le soutien de la Chartreuse
– CNES et du Théâtre de la Porte
Saint Martin
l’histoire |
Louise et Mark ont survécu à un terrible attentat qui vient d’avoir lieu et dont on ne connaît pas encore les conséquences. Ils se sont réfugiés dans un abri antiatomique des années 1980. À l’air libre, quand tout allait bien, Louise et Mark se présentaient comme d’indéfectibles amis. Cette amitié résistera-t-elle aux impératifs de la survie, maintenant qu’ils sont contraints à une dangereuse proximité et ne disposent que de maigres réserves de vivres, ignorant totalement de quoi seront fait les jours qui viennent ?ce qu’ils en disent |
L’enjeu d’After the End réside dans la porosité de la frontière entre l’illusion et le réel. Ce qui est donné à croire, et ce qui est. Ce qui est donné à voir, et ce qui reste invisible. Tout l’art de Kelly se situe dans le mariage entre un hyperréalisme aux contours glaçants et la poésie qui advient lorsque deux êtres se font face, avec leur imaginaire, leurs corps, leurs mots et leurs silences. Antonin ChalonAvant d’être un spectacle, After the end a été pour moi un passionnant travail de traduction. Dans les années 80 en Angleterre, Dennis Kelly — comme beaucoup de ses contemporains — a participé à l’émergence d’un genre théâtral : le théâtre dit Verbatim ; autrement appelé Théâtre documentaire. Mais il a su aborder cette forme nouvelle d’expression du récit sous un angle dialectique très singulier : il porte un regard sur une société britannique conditionnée par l’émergence de nouveaux rapports au monde de l’information. Olivier Werner
ce qu’ils en pensent |
La pièce tient lieu d’expérimentation anthropologique en milieu fermé. Un thriller fantastique sans effets spéciaux qui — à sa manière — met l’accent sur l’universalité de tension des rapports hommes/femmes. After the end est avant tout un théâtre d’acteurs, dans lequel le rythme, la tension des échanges, des silences — la physicalité du jeu — passent au tout premier plan. Scenewebrencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du jeudi 14 novembre
After the End - Cie Zabou Breitman from Le K Samka on Vimeo.