JOURNAL D’UN DISPARU
composition Leoš Janácek, Annelies Van
Parys
directeur musical, piano Lada Valešová
mise en scène Ivo Van Hove
avec Hugo Koolschijn (comédien), Marie
Hamard (mezzo soprano), Peter Gijsbertsen,
Ed Lyon, Andrew Dickinson (ténor)
trois voix Annelies Kerstens, Fabienne
Seveillac et Jana Pieters ou Naomi Beeldens,
Raphaële Green et Lisa Willems
assistant mise en scène Romain Gilbert
scénographie et lumières Jan Versweyveld
dramaturgie Krystian Lada
costumes An D’Huys
production Muziektheater Transparant
coproduction Toneelgroep Amsterdam,
Klarafestival, De Munt/La Monnaie Choral MM
Academy, Kaaitheater, Les Théâtres de la Ville
de Luxembourg, Operadagen Rotterdam &
Beijing Music Festival
l’histoire |
Créé en 1921, le Journal d’un disparu retrace, en 22 chants, l’histoire de Janik, un jeune villageois qui, bravant les interdits, rompt avec les siens, se défait de ses préjugés et abandonne tout pour suivre Zefka, une Tsigane dont il est follement épris. Au moment de composer cette oeuvre, Leoš Janácek s’éprend lui-même passionnément d’une jeune femme, Kamila Stösslova. Ivo van Hove transpose de nos jours le conte de Janácek. Janik n’est plus un paysan mais un photographe réputé qui s’éprend de son modèle. Le spectacle est enrichi des lettres d’amour du compositeur à sa muse Kamila. En outre, la partition a été complétée par la compositrice belge Annelies van Parys, le piano restant l’instrument central.ce qu’ils en disent |
Mettre en scène cette oeuvre m’est apparu très naturel tant cette langue réaliste, presque bâtarde, est celle d’un théâtre de la vie. Je suis bien sûr parti de la partition mais me suis aussi imprégné de l’intense correspondance échangée par Janácek avec Kamila, et j’ai ajouté un reflet contemporain, la musique d’Annelies Van Parys. C’est l’ensemble de ces composantes qui permet de donner une résonance actuelle à une histoire marquée par l’esprit européen du début du siècle passé. Ivo van Hovece qu’ils en pensent |
Concise, sobre, intense et dense, cette production est exemplaire par sa justesse de ton, par la vérité de ses personnages, par la beauté visuelle et sonore qu’elle nous offre. Yvan Beuvard, ForumopéraUne composition d’Annelies Van Parys se trouve ici mêlée à celle du compositeur tchèque afin de « casser la rapidité du rythme de la pièce » en « mettant en exergue le timbre des voix des femmes ». Un ajout qui s’intègre parfaitement à l’ensemble interprété par les mains expertes de la pianiste Lada Valešová qui parvient à s’accorder tout au long de la soirée avec les voix de la scène, les accompagnant et les portant de même qu’elle le fait avec la partition. Élodie Martinez, Opera Online
Le temps semble suspendu comme si le pouls de Janik ralentissait à la vue et au désir de Zefka. Emmanuel Deroeux, Ôlyrix