le château
à voir avec les adolescents
d'après Kafka
adaptation et mise en scène
Gaële Boghossian
création vidéo Paulo Correia
avec Paulo Correia, Mélissa Prat,
Damien Remy
musiques Benoît Berrou
lumières Samuèle Dumas
scénographie Collectif 8 & Divine
Quincaillerie
diffusion Vanessa Anheim Cristofari
coproduction anthéa, théâtre d’Antibes,
Collectif 8
en collaboration
avec Mediacom et l’Entre-Pont
avec le soutien de L’Espace NoVa
l’histoire
Le narrateur, que l’on ne connaîtra que sous le nom de K., se présente un soir dans l’auberge d’un village. Il affirme être le nouvel arpenteur, nommé par les autorités du château. D’emblée, ses déclarations sont mises en doute. La première tentative de K. pour se rendre au château afin de prendre ses fonctions se solde par un échec. Il retourne donc à l'auberge et fait la connaissance de ses futurs assistants puis d’un autre personnage qui lui remet un message de la part de son contact avec les autorités, un certain Klamm. Les choses prennent une étrange tournure quand K. s’éprend de Frieda, qui prétend être la maîtresse de Klamm…ce qu’ils en disent
Avec le diptyque Faust/La Religieuse, nous étions remontés aux sources de notre mémoire collective en explorant le rapport entre la construction humaine de Dieu. Il nous semblait donc tout naturel de nous intéresser maintenant à l’organisation sociétale. Dans cette exploration des méandres de notre société actuelle et ses origines, aborder Kafka nous paraît aujourd’hui essentiel. Ce rapport à Dieu n’est-il pas d’ailleurs imagé dans l’oeuvre de Kafka ? Notre système administratif et politique peut clairement être lu comme une extension de celui qui est construit autour d’une entité religieuse. Qui est Klamm, cet être inaccessible invisible que cherche à atteindre K., sinon un être divin qui apporterait toutes les réponses que le héros cherche désespérément ? Qui sont ces fonctionnaires, apôtres dévoués d’une invisible autorité ? À partir de l’oeuvre complexe et inachevée de Kafka, Le Château, nous explorerons une société déshumanisée où les individus sont interchangeables face à leurs fonctions immuables et sacrées. L’adaptation théâtrale du roman se basera donc sur cette construction circulaire, sur cet univers qui tourne autour de lui même dans sa rotation implacable.Dans la peinture de cette société déshumanisée, la particularité des personnages qui entourent K réside paradoxalement dans leur ressemblance. La perte d’identité qui gagne peu à peu le héros est déjà présente dans les visages qu’il rencontre. La scénographie représentera un ensemble labyrinthique, une structure où les comédiens devront évoluer à l’aide de baudriers, tendue vers le sommet de la structure où réside le mystérieux pouvoir. La création musicale et la vidéo permettront de créer un monde immersif, prenant le relais sensoriel de l’action. Gaële Boghossian et Paulo Correia
ce qu’ils en pensent
Le Collectif 8 est une référence en son genre. Ceux qui ont vu leurs précédentes réalisations savent que, pour eux, la composition visuelle et sonore naît d’une profonde réflexion sur le texte et possède le double rôle d’une architecture et d’une enveloppe sensorielle. Gilles Costaz, WebThéâtrerencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du jeudi 7 mars
- mercredi 27 février 2019 | 21h00
- vendredi 1er mars 2019 | 21h00
- samedi 2 mars 2019 | 21h00
- mardi 5 mars 2019 | 20h30
- mercredi 6 mars 2019 | 21h00
- jeudi 7 mars 2019 | 20h30
- vendredi 8 mars 2019 | 21h00
- samedi 9 mars 2019 | 21h00
- mercredi 13 mars 2019 | 21h00
- jeudi 28 février 2019 | 14h30
- mardi 5 mars 2019 | 14h30
- mardi 12 mars 2019 | 14h30
- jeudi 14 mars 2019 | 14h30
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