bigre

bigre

molière de la comédie

l’histoire

Il s’en passe de drôles dans les soupentes ! Dans trois bien trop petites chambres de bonnes, haut perchées sous les toits de Paris, on assiste à la vie quotidienne d’un gros type, d’un grand maigre et d’une blonde pulpeuse, voisins de couloir. Tout pourrait bien se passer si justement nos trois malheureux n’avaient comme particularité de tout rater. Les catastrophes s’enchaînent, les gags pleuvent, tandis que ces trois marionnettes sans fil s’accrochent à tout ce qui ressemble à l’amour, à la vie ou à l’espoir. Grâce à une machinerie digne du grand guignol, les objets volent, les corps valdinguent et tout l’étage mis sens dessus dessous achève la fable dans un chaos étourdissant.

ce qu’ils en pensent

Un volume de Pierre Guillois + une dose de Deschiens + un trait de mélancolie + un soupçon de Mr Bean = Bigre. On savoure ce cocktail surprise. Anna Nobili, Elle
Pierre Guillois s’impose comme un dramaturge pour qui l’humour est un engagement métaphysique et non un simple ressort dramatique. Autant dire que son travail est essentiel et obligatoire. Éric Libiot, L’Express
Tout ça a lieu sans prononcer un mot. Ce sont les corps, ici, les objets, les sons, qui racontent l’existence de ces personnages « stupéfaits par l’ingratitude du destin » et rendent cette existence d’autant plus émouvante. Fabienne Darge, Le Monde

2018
2019