la cerisaie
théâtre
à voir en famille à partir de 13 ans
d’Anton Tchekhov
traduction d'André Markowicz et Françoise Morvan
mise en scène Gilles Bouillon
avec
Lioubov Christine Vouilloz
Ania Coline Fassbind
Varia Emmanuelle Wion
Gaev Robert Bouvier
Lopakhine Thibaut Corrion
Trofimov Antonin Fadinard
Pichtchik Dorin Drago
Charlotta Julie Harnois
Epikhodov Xavier Guittet
Firs Roger Jendly
Douniacha Barbara Probst
Lacha Étienne Durot
dramaturgie Bernard Pico
scénographie Nathalie Holt
costumes Cidalia Da Costa
lumières Jonas Bühler
son Julien Baillod
assistante à la mise en scène Albane Aubry
régie générale Nicolas Guellier
production Compagnie G. Bouillon et Compagnie du Passage
coproduction anthéa - théâtre d’Antibes, Cdr de Tours, Théâtre de Châtillon, Théâtre d’Angoulême - Scène Nationale, L’Odyssée, Scène conventionnée de Périgueux, Espace Marcel Carné de Saint-Michel-sur-Orge
l’histoire
Lioubov et les siens se retrouvent dans la maison familiale, une immense et belle propriété qui donne sur une cerisaie. L’heure est à la vente du domaine, seul moyen de sauver Lioubov de la ruine. Si cette perspective ne fait pas l’unanimité elle a surtout le don de réveiller chez les protagonistes des interrogations sur le passé, l’attachement aux lieux de l’enfance, le bien fondé qu’il y a à tourner la page et à parier sur l’avenir. Intimiste et universelle, drôle et poignante, bien plus que l’histoire de la vente d’une maison La Cerisaie met en scène les choix existentiels.ce qu’ils en disent
Le génie de Tchekhov, c’est que le drame est aussi une comédie. Un défi pour le metteur en scène aujourd’hui : jouer l’un et l’autre à la fois. En même temps cocasse et triste, grave et léger. À ce stade du travail, je sais ce que je ne veux pas : ni « actualisation » à tout prix, ni fidélité historique en costumes de lin blanc. Pas d’esthétique uniforme. Suggérer sans imposer. Trouver la bonne distance temporelle, styliser, travailler sur le décalage, le montage, le fragment. Ce que je veux c’est toucher le spectateur, que la scénographie et les costumes ne fassent pas écran à l’écoute du texte, mais au contraire favorisent une symbiose, une compréhension et une émotion immédiates entre la salle et le plateau. Gilles Bouillon, metteur en scènespectacle créé le 1er octobre 2015 au Théâtre du Passage à Neuchâtel
rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du vendredi 27 novembre