le mensonge

le mensonge

carré d’as pour poker menteur

l’histoire

Dans la rue, Alice a surpris le mari d’une de ses amies avec une autre femme et se trouve confrontée à ce dilemme entêtant : faut-il lui dire ce qu’elle a vu ? Paul tente de la convaincre qu’elle doit absolument lui cacher la vérité. Il fait ainsi l’éloge du mensonge. Est-ce seulement pour défendre son ami ? Ou a-t-il lui aussi des choses à cacher ? À moins que ce ne soit elle qui avance masquée ? Pour mieux lui faire avouer ses mensonges ? Pour mieux dissimuler les siens ? Difficile à dire… Une seule certitude : toute vérité n’est pas bonne à ne pas dire… et inversement.
Après le triomphe de la Vérité en 2011, Florian Zeller, avec le Mensonge, retrouve ses thèmes de prédilection dont Pierre Arditi est à la fois la mémoire et le porte-voix.

ce qu’ils en disent

Vérités et mensonges font partie du théâtre et de ses ressorts. Les acteurs portent des masques. Cela m’a amusé de jouer de tous les codes conventionnels de la comédie et de les retourner. Il est savoureux de voir quelqu’un sur scène jouer les mauvais menteurs, tenter de s’en sortir, et de réaliser que tout le monde, autour de lui, lui ment. Personnellement, je ne trouve rien de plus dangereux que de vouloir toujours dire la vérité. Dans la vie, même dans les relations d’affection et de tendresse, il faut savoir ne pas tout dire. Le mensonge est même un bien s’il permet de protéger les autres. Florian Zeller

ce qu’ils en pensent

La pièce penche du côté du vaudeville, dans la filiation de Guitry, d’un Guitry resserré, plus tendu, moins bavard. Mais Zeller ne saurait se mentir à lui-même. Il reste fidèle à son thème favori : le masque, la dialectique du mensonge et de la vérité. Les dialogues, d’une grande vivacité, coulent avec fluidité dans une remarquable construction. Un merveilleux acteur (Pierre Arditi), un texte subtil, une belle veine comique : cette Vérité est un régal. À propos de La Vérité, Philippe Tesson, Le Figaro
2014
2015