l’homme qui rit

l’homme qui rit

entre littérature et cinéma, un plaidoyer politique et poétique

l’histoire

L’Homme qui rit est Gwynplaine, enlevé enfant et défiguré par un rire permanent sur ordre du roi. Heureux, ignorant ses origines, il est recueilli par un philosophe bourru et aimé par Déa, jeune fille aveugle. Ils parcourent les routes d’Angleterre, menant une vie de saltimbanques, exposant dans les foires le spectacle de leur propre monstruosité.
Arrivés à Londres, malgré son visage mutilé, on le reconnaît comme l’héritier du baron Clancharlie. Rétabli dans ses titres, il entre à la chambre des Lords et parle au nom du peuple. Dans son plaidoyer, au comble de l’émotion, il n’arrive plus à contrôler son visage. Toute la chambre ricane. Gwynplaine, ivre de dégoût, prend la fuite. Il n’aspire plus qu’à rejoindre Déa. Hélas il arrivera trop tard ! Déa expire entre ses bras, brisée de l’avoir cru mort. Gwynplaine, inconsolable, choisit de se noyer.

ce qu’ils en disent

L’Homme qui rit est un extraordinaire plaidoyer sur la différence, l’exclusion, le déracinement. Poursuivant notre exploration de l’alliance entre arts vivants et arts numériques, nous imaginons pour cette œuvre foisonnante et baroque un écrin et un univers influencé par Freaks ou Elephant man. La figure du monstre, présente dans toutes nos créations, nous remet en question, nous éloigne de tout manichéisme et nous mène vers le monde artistique où monstruosité et beauté sont étroitement liées pour accoucher d’une pensée humaniste, large et digne. Gaële Boghossian

ce qu’ils en pensent

Paulo Correia et Gaële Boghossian sont des maîtres d’une technique qu’on maîtrise encore peu en France. Déroutant peut être, fascinant sûrement. Gilles Costaz

Des représentations en temps scolaire sont également prévues pour ce spectacle
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du vendredi 16 mai
1ère 2013
2014