l’envers du décor

l’envers du décor

dire tout haut...

l’histoire

Dans sa nouvelle pièce, Florian Zeller utilise un procédé vieux comme le théâtre, celui des apartés : le spectateur entend ce que les acteurs ont dans la tête et l’écart entre ce qu’ils disent et ce qu’ils pensent crée une chambre d’échos qui démultiplie les effets comiques. On assiste ainsi à la véritable tempête qui agite Daniel le soir où il reçoit à dîner un de ses amis qui vient de quitter sa femme pour les beaux yeux de la jeune Emma. Daniel et Isabelle qui vivent depuis longtemps un petit bonheur que rien n’est jamais venu remettre en cause se retrouvent aux premières loges d’une situation qui ne va pas de soi. Si le temps d’une représentation, ce théâtre des sentiments sait nous montrer ses coulisses et envisager une alternative au quotidien, il y a fort à parier que la vie et son cortège de petites lâchetés reprendra vite le dessus.

ce qu’ils en disent

Si nous ne pensons pas toujours ce que nous disons, disons-nous toujours ce que nous pensons ? À l’origine de L’Envers du décor, il y avait le désir de jouer avec cette ambivalence fondamentale du langage. Il me semblait qu’en faisant cohabiter, dans une même pièce, la conversation courante des personnages et leurs pensées secrètes, une vérité comique, cruelle et merveilleusement pathétique pourrait apparaître. L’Envers du décor est pour moi une tentative nouvelle et singulière. Si elle fait écho aux thèmes de certaines de mes pièces, comme La Vérité ou Le Mensonge, elle est d’une toute autre nature. Ce qui était caché devient cette fois l’objet central de la situation théâtrale. Florian Zeller

ce qu’ils en pensent

Daniel Auteuil s’amuse et fait rire un public conquis ! Armelle Héliot, Le Figaroscope
Dans la salle, tout le monde y trouve son compte. Les épouses éconduites, les jeunes maîtresses, les hommes, les meilleurs amis, les lâches et les mantes religieuses. Guère étonnant dès lors que les rires fusent sans discontinuer. Jérôme Béglé, Le Point
2016
2017